Le 22 avril dernier, le Parc National de Monfragüe a procédé à un abattage massif de cervidés et de sangliers qui a mit le monde de la chasse en vive colère, notamment la Fédération Royal Espagnole de Chasse ainsi que la Fondation Artemisan.
Ce parc, une réserve naturelle de 1950 km² situé à 250 kms à l’est de Madrid, est classé réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 2003. Seulement, comme dans beaucoup de réserves où la chasse est interdite, les animaux en viennent à être en surnombre, et c’est pourquoi la direction a décidé d’abattre pas moins de 40 cerfs et biches et de nombreux sangliers.
Afin d’éliminer les animaux en surnombre, des cages ont été mises en place afin de capturer les animaux, puis ces derniers ont été abattus à l’aide d’armes de chasse ou de pistolets d’abattoir. Selon la RFEC, les conditions ont été déplorables.
D’abord parce que les cages étaient trop petites et de nombreux marcassins ont été retrouvés morts piétinés par leur mère ou congénères dû au stress de la captivité, ensuite parce que la période choisie pour tuer les animaux correspond à celle de reproduction chez le cervidés, ainsi de nombreuses biches gestantes ou avec des faons de quelque semaines ont été abattues.
En plus de ce manque de sélection dans les animaux, la période choisie correspond à celle où nidifie des cigognes noires et des vautours noirs qui ont été dérangés par le remue-ménage de cet abattage.
Malgré des recours déposés par des associations, dont celle des propriétaires de Monfragüe, les autorités ont fait fi de tout bon sens selon la RFEC et la fondation Artemisan
2 réflexions sur « Espagne : le scandale d’une réserve obligée d’abattre dans des conditions ignobles cerfs et sangliers »
ah ! il faut demander a notre légendaire BRIGITTE de se prononcer sur ce sujet ça va l’occuper
honteux ils auraient pu les lacher ailleurs ou faire une battue administrative