Le terme peut paraître fort mais il s’agit bien de régulation forte des populations de sangliers, qui est assimilé à de la destruction, dont parle le gouvernement Wallon ces derniers jours dans un communiqué. L’objectif est de frapper fort pour limiter l’impact des sangliers sur les activités agricoles et sur les dégâts causés par les suidés sur le territoire.
Des moyens supplémentaires pour réguler le sangliers.
Chez nos voisins belges, les Wallons ont décidé de mettre un véritable coup de pied dans la fourmilière, ou plutôt dans la bauge, pour mettre encore plus de pression sur les populations de sangliers. La chasse ne semble pas suffisante pour faire baisser de manière drastique les dégâts générés par les suidés sur le territoire, par conséquent, les autorités ont décidé de mettre en place d’autres moyens d’agir.
Une date de fermeture repoussée.
Pour permettre aux chasseurs de réaliser plus de prélèvements, il a été décidé de repousser les dates de fermeture de la chasse du sanglier. Pour cette année, la saison se terminera le 20 février.
D’ordinaire, la date de fermeture est établie au 31 décembre même si depuis quelques années, la fermeture avait déjà été repoussée au 31 janvier.
L’autorisation du piégeage.
Sur des zones ou les sangliers sont assez peu accessibles par les chasses plus traditionnelles comme en zone périurbaines, le piégeage du sanglier sera autorisé.
Le tir de nuit.
La réglementation Wallonne ne permettait pas jusqu’ici de réaliser des tirs de nuits pour réguler les populations de sangliers. De nombreux chasseurs et agriculteurs avaient pourtant réclamé depuis longtemps des autorisations pour réaliser ce type d’opération dans les zones les plus sensibles sans les obtenir. Les choses vont donc changer et des autorisations devraient être délivrées dans les prochaines mois.
Le nourrissage va être progressivement interdit.
Le nourrissage a été identifié par les autorités de Wallonie comme un vecteur de prolifération des sangliers sur un territoire. Si l’agrainage localisé permettait de sédentariser des compagnies dans les zones boisées, ce dispositif a été englobé dans une interdiction plus générale de nourrir les sangliers.
En effet, des particuliers qui rencontrent parfois des sangliers lors d’une promenade ou à proximité des habitations en profitaient pour offrir de la nourriture aux animaux, ce qui est toujours une aubaine pour les suidés.
Les chasseurs pourront continuer d’utiliser des postes d’agrainage en dehors de certaines périodes comme celle de la chasse en battues par exemple.
La Wallonie a expliqué que ces mesures seront effectives sur une durée précise mais qu’au terme de la saison de chasse, des études seront menées pour en évaluer l’impact. Si de bons résultats sont notés, notamment en ce qui concerne les dégâts sur les cultures, elles pourraient alors être reconduites durant la saison prochaine.
4 réflexions sur « En Wallonie, les autorités durcissent le ton en ce qui concerne la destruction du sanglier »
Les tirs de nuits vont favoriser le braconnage… si il ne sont pas suffisamment encadrés.
Vous parler de braconnage sur des espèces ouvertes à la chasse et qu ont souhaite reguler ??
L’absence de nourrissage supplétif va à coup sûr engendrer des dégâts importants au cultures en ne permettant plus de tenir les sangliers au bois … et le tir avec des lunettes à infrarouge est toujours strictement interdit pendant la nuit…. Expliquez moi, ou est cette logique plus radicale…. Les paroles sont bien belles mais la réalité en sera bien différente …. 😇😇😇😇👎👎👎👎👎
Non je parle sur d’autres espèces susceptibles d’êtres également prélevées par des chasseurs indélicats comme il y en a partout