Aux États-Unis et au Canada, une saison de chasse laisse place à une autre. Au printemps, les chasseurs peuvent traquer l’énorme dindon sauvage, cette chasse rencontre un succès grandissant, notamment chez nos cousins Québécois.
La chasse au dindon sauvage aux États-Unis et au Canada prend une ampleur conséquente. Bénéficiant d’un plan de gestion depuis plusieurs années déjà, les populations de dindons sont en croissance ce qui attire des chasseurs de plus en plus nombreux. De la même manière que Ducks Unlimited contribue à l’amélioration des habitats pour les anatidés, les Américains ont créé dès 1973 une association pour protéger les dindons sauvages. À cette époque, la population était estimée à 1,5 million d’individus. À l’heure actuelle, ce sont plus de 6,7 millions de dindons qui peuplent les États-Unis.
Chez nos cousins Québécois, la chasse du dindon sauvage est beaucoup plus récente. Ce n’est qu’en 2008 que les chasseurs ont obtenu leurs premiers permis. Des dindons sauvages en provenance de l’Ontario et des États-Unis ont colonisé le Québec. Des individus ont également été « relocalisés » pour favoriser le développement et accroître l’aire de répartition des animaux. Depuis 2008, le nombre de permis vendus aux chasseurs québécois rencontre une hausse variant de 10 à 30% ans. On comptait un peu moins de 4500 chasseurs de dindons au Québec en 2010, ils ont été plus de 12 000 en 2015. Le dindon se chasse au lever du jour, à l’aide de formes et d’appeaux. Il faudra tout de même au préalable avoir repéré les arbres qui servent de dortoir aux volatiles.