Les affaires sont loin d’être au beau fixe chez les propriétaires de pourvoiries au Canada qui doivent surmonter une nouvelle difficulté pour maintenir leur entreprise à flot. Alors que l’interdiction de la chasse du caribou avait déjà porté un grand coup à l’activité des pourvoiries il y a quelques années, ce sont maintenant les incendies qui pourraient venir à bout de plusieurs d’entre elles.
Des milliers de feux se sont déclarés à travers tout le territoire Canadien ces dernières semaines et des millions d’hectares ont disparu dans les flammes. Cela a bien évidemment détruit la végétation et tué de nombreux animaux et restera toujours l’une des plus grande catastrophe écologique traversée par le pays ces dernières années.
Les pourvoiries qui n’ont pas été touchées par les flammes aimeraient pouvoir ouvrir de nouveau, non pas pour la chasse et la pêche mais au moins pour leurs activités d’hébergement. Pour le moment, plusieurs d’entre elles n’ont pas encore reçu l’autorisation d’ouvrir à nouveau et des voies d’accès sont encore fermées à cause des fumées.
Les incendies ne sont pas les seuls responsables des pertes économiques subies par les pourvoiries car beaucoup d’entre elles qui étaient restées ouvertes et accessibles ont vu pleuvoir les annulations de clients inquiets.
Dominic Dugré, président de la Fédération des pourvoiries du Québec, a expliqué auprès du Journal de Montréal que le bilan financier était catastrophique :
« On est en train de compiler les pertes de revenus de nos membres. On en est entre 10 et 15 millions $ en ce moment ».
Le gouvernement Canadien a proposé une aide financière aux entreprises qui ont vu leur chiffre d’affaires impacté par les feux de forêt sous forme de prêts, une solution qui n’est pas satisfaisante selon les acteurs du marché concernés dont une cinquantaine de pourvoiries qui risquent de fermer leurs portes dans les prochains jours.