La Suède vient encore une fois de se faire des ennemis dans les rangs des animalistes et des protecteurs de la nature d’Europe en décidant d’agir sur un autre prédateur que le loup. Si la chasse de ce dernier a déjà été décidée dans le pays et avait déjà fait monter la colère des verts chez nous comme dans le reste de l’UE, les Suédois ont manifestement décidé de gérer les choses en interne car le lynx aussi est désormais dans le viseur des autorités.
Le lynx dans la ligne de mire des autorités Suédoises.
En France comme en Europe, les grands prédateurs déchaînent les passions. L’ours, le loup et le lynx sont des animaux qui suscitent un intérêt considérable du côté des écologistes radicaux comme du côté des ruraux qui doivent vivre avec eux.
Si en Europe, c’est l’Union qui décide de ce que l’on peut faire ou pas pour gérer la question des grands prédateurs, la Suède semble vouloir s’affranchir du règlement de l’UE et faire les choses à sa manière.
En début d’année, elle avait déjà défrayé la chronique en autorisant le prélèvement de 30 loups avec l’objectif à moyen terme de diviser par deux la population totale de loups dans le pays pour atteindre les 170 contre 375 actuellement.
Cette fois, c’est avec le lynx que la Suède récidive en autorisant dans les prochaines semaines l’abattage de près de 90 lynx.
Loup et lynx même objectif pour la Suède.
De la même manière que pour le loup, la Suède a de nouveaux objectifs en ce qui concerne la présence du lynx sur son territoire.
Actuellement, la population totale présente dans le pays est estimée à 1276 individus et les autorités ont pour ambition de faire redescendre leur nombre aux alentours de 870, niveau à partir duquel l’espèce est considérée comme en état de conservation suffisant.
Ce sont donc 87 lynx qui pourront être prélevés cette année du 1er au 31 mars dans les zones de gestion sud et centre des prédateurs tandis que sur la zone nord, cette chasse sera autorisée jusqu’au 15 avril. Les verts d’Europe s’organisent déjà pour tenter d’empêcher la Suède d’aller au bout de cette mesure mais force est de constater que le pays a décidé de prendre ses propres décisions en la matière.
5 réflexions sur « Après la chasse aux loups, c’est la chasse aux lynx qui s’ouvre en Suède »
Bravo à la Suède
Pour chasser je préfère une nature réellement sauvage même avec moins de gibier plutôt que des territoire ou on entretien à grand frais une surpopulation d’animaux pour satisfaire des tireurs . Les grands prédateurs peuvent avoir leur place et à terme pourquoi pas être gérés par des plans de chasse .
Réponse à kerbrat
Mais les chasseurs non plus , l’éradication n’est pas dans notre vocabulaire
Nous revendiquons seulement la possibilité de maintenir des équilibres sans cesse modifiés en fonction des critères écologiques et bien sûr économiques : l’homme et en particulier chasseurs et agriculteurs doivent jouer le rôle de prédateurs finaux en régulant sans jamais hypothéquer la bon état de conservation des espèces . A l’heure actuelle nous sommes aidés par la technologie d’observation et les connaissances acquises pour éviter de renouveler les erreurs du passé dont nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls responsables . En ce qui concerne la gestion des espèces chassables il est évident que nous n’avons pas à rougir de nos résultats
La Suède semble vouloir gérer le problème en interne indépendamment de la convention de Berne : les suédois sont en train de nous démontrer que c’est donc possible …. Alors des grands prédateurs aux chasses traditionnelles il n’y a qu’un pas à franchir que nos responsables politiques semblent vouloir ignorer !!!!
Le ré ensauvagement de l’Europe comme ils disent ne peut se faire sans la volonté du peuple dans le respect des équilibres écologiques mais aussi économiques
Le peuple dans sa très grande majorité n’est pas pour l’éradication de ces espèces au contraire des chasseurs.