Dans le canton de Genève en Suisse, la chasse est interdite depuis quelques temps et cette décision fait la grande fierté des animalistes dans toute l’Europe. Pourtant, face à l’augmentation importante des populations de cervidés, le Conseil d’Etat Genevois a décidé d’autoriser des tirs de régulation pour limiter les dégâts sur les cultures et en forêt.
Pas si facile de se passer des chasseurs.
Finalement, il semblerait que d’interdire la chasse ne soit pas si facile que certains veulent bien le dire. Depuis des années, les animalistes anti-chasse ne cessent de dire qu’il faut appliquer partout la décision du canton de Genève qui a décidé d’interdire la chasse sur son territoire.
Bien que depuis 1974, les opposants à la chasse aient eu gain de cause, il apparaît que la régulation de la biodiversité ne soit pas si autonome que cela.
L’augmentation des populations de grand gibier commence a poser quelques soucis et depuis quelques années, des tirs de régulation sont organisés.
L’objectif de ces prélèvements autorisés pour la première fois la semaine dernière dans le Canton de Genève concernant le cerf a pour objectif de faire baisser leur nombre dans le canton car ces derniers sont responsables de nombreux dégâts sur les cultures et dans les forêts.
Souvent, le caractère exceptionnel de ces prélèvements est mis en avant mais cette fois, la mesure passe mal du côté des animalistes.
Les animalistes veulent stériliser les cerfs.
Pour éviter à tout prix que des prélèvements ne soient réalisés, les animalistes et anti-chasse ont affirmé qu’il serait plus simple de procéder à la stérilisation des animaux pour éviter qu’ils ne se multiplient de manière trop importante.
Une pétition a également vu le jour pour empêcher que les tirs de régulation ne soient exécutés.
La solution du vaccin contraceptif est la meilleure solution à apporter face à ce genre de situation selon les opposants à la chasse mais de nombreuses questions continuent de se poser sur la méthode d’administration.
La plus simple et la moins coûteuse serait d’utiliser le contraceptif via des gélules qui seraient ingérées par les animaux durant leurs repas. Cette méthode est décriée par de nombreux spécialistes qui affirment que ce mode d’administration pourrait avoir des répercussion sur d’autres espèces.
Les pilules pourraient en effet être ingérées par d’autres animaux que ceux qui sont visés avec des effets catastrophiques sur l’équilibre de la faune.
Les effets de cette contraception sur la chaîne alimentaire est un autre point sur lequel les spécialistes s’interrogent. Comment savoir si le contraceptif ne peut pas impacter le prédateur ou le charognard qui pourrait se nourrir d’un animal traité?
Même si les animalistes essaient encore de jouer aux apprentis sorciers pour éviter à tous prix des prélèvements, il semble que la méthode de la stérilisation mise en avant ne soit pas la meilleure.
Des tests ont été réalisés il y a quelques temps dans d’autres pays pour stériliser les sangliers via des injections et sont toujours en cours mais d’autres questions se posent comme la durée d’efficacité du traitement et surtout, le coût de l’opération.
4 réflexions sur « A Genève, la chasse est interdite mais des tirs de régulation ont été autorisés »
Stériliser les animaux….du grand n’importe quoi animaliste dans le nature seuls les plus fort se reproduisent pour autant que je sache, ce sera quoi le critère de sélection?
Ne pourrait-on essayer cette méthode sur les punaises de lit d’abord plutôt que de chercher à les exterminées?
Si les associations veulent tout faire interdire pourquoi ne pas leur faire payer l’ensemble des dégâts occasionnés sur les animaux d’élevage, les cultures…
Ce serait une très bonne solution.
Ils n’ont pas encore compris la vie ses gens là et si on essaye sur eux se dispositif d’apprentis sorcier
Dans quelle ère, quel monde..?? nos ancêtres, aurait pu imaginer, quelque soit leur moyen, mettre au point un stratagème pour « stériliser » les animaux sauvages ??
Sans doute parce qu’il s’agissait d’une hérésie et de leur survie
N’y a t-il pas, quand l’on est un défenseur, animé par le bien être animal, un non sens.
C’est un cataclysme qui dans le long terme risque fort d’exterminer la vie sauvage.