Ce matin, nous avons publié un article au sujet d’une alerte donnée par l’un de nos confrères au sujet du rachat de Sofisport (Nobel Sport Tunet) par le groupe FN Browning. Le sujet central était la remise en question de ce rachat suite à un appel d’offres réalisé par le ministère des armées en France mais il s’avère que ce sont deux dossiers totalement distincts qui ne remettent pas en cause l’acquisition.
Un appel d’offres qui ne remet finalement rien en question.
Hier soir, une alerte a été publiée sur le site de La Lettre qui pouvait laisser penser à une éventuelle remise en question du rapprochement entre Sofisport et le groupe FN Browning mais il n’en est rien.
Il s’agit en réalité de deux dossiers distincts. Alors que nos yeux étaient rivés sur les munitions de petits calibres de chasse, l’affaire concerne en réalité les munitions de petits calibres militaires comme nous l’ont fait remonter des sources proches du dossier.
L’appel d’offres lancé par le ministère des armées Français ne remet pas du tout en cause le rachat de Sofisport par FN Browning, il remet juste en question les négociations sur la production de munitions militaires qui devaient s’appuyer sur les compétences Belges en la matière lors de précédents accords.
Reconstituer un filière de munitions militaires sur le territoire Français.
L’appel d’offres n’est d’ailleurs pas fermé et le groupe FN Browning reste probablement l’un des meilleurs candidats en lice pour y répondre sachant que le groupe prévoit d’installer une usine de fabrication en France d’ici 2028, une implantation justement rendue possible par l’acquisition de Sofisport.
La question levée par l’alerte était donc centrée sur la production des munitions de petits calibres militaires et pas sur le rachat de Sofisport par FN Browning qui va se poursuivre comme prévu.