Loire : une armurerie clandestine a été démantelée, une quarantaine d’armes à feu ont été saisies

Les difficultés qui se profilent en ce qui concerne l’achat et la vente d’armes de chasse avec le durcissement de la réglementation semble déjà commencer à générer un véritable petit marché noir. Dans la Loire, une armurerie clandestine a été perquisitionnée et démantelée mercredi dernier.

Une opération importante des forces de l’ordre.

Vendre des armes de manière clandestine est une activité dangereuse et les forces de l’ordre ne comptent rien laisser passer de ce côté là. Alors que le SIA a été mis en place dernièrement, bien que la date butoir ait été une nouvelle fois reportée, les services de l’État ne veulent surtout pas que de nouvelles armes circulent sous le manteau.

La campagne d’abandon d’armes avait justement pour fonction de faire diminuer le nombre d’armes non déclarées en circulation et ce petit trafic allait bien évidemment à l’encontre de la volonté du gouvernement.

C’est un habitant de Maizilly, dans le Roannais, qui a attiré l’attention des forces de l’ordre car il se prêtait manifestement à une activité non déclarée d’armurier. L’homme récupérait des armes afin de les réparer et de les revendre, tout cela sans rien déclarer, ni des armes, ni de son travail.

Une perquisition a donc été menée a son domicile le 20 décembre par 16 gendarmes spécialisés dans la lutte contre le travail illégal et les militaires ont été accompagnés par trois de leurs collègues spécialisés dans les armes et les explosifs.

Une fois sur place, les gendarmes ont découvert et saisi 37 armes ainsi que plusieurs dizaines de kilos de munitions. Parmi les armes découvertes, la majorité étaient des armes de chasse mais il y avait aussi quelques armes de poing.

L’individu n’a pas été difficile à démasquer.

Bien que ses activités étaient manifestement frauduleuses, l’armurier clandestin n’a pas été très difficile à démasquer pour les forces de l’ordre. Quand la gendarmerie a eu vent de l’affaire, les militaires se sont rapidement tourné vers cet habitant de Maizilly, déjà connu de leurs services pour des faits de violence.

Bien que son activité était illégale, l’armurier clandestin n’officiait pas pour de troubles réseaux de trafiquants d’armes mais il récupérait simplement des armes en mauvais état ou dont certains ne voulaient plus pour les remettre à neuf avant de les revendre.

Son petit commerce était assez visible de tous puisqu’il en faisait la promotion directement sur les réseaux sociaux, sans se cacher le moins du monde.

Si les faits sont avérés et les armes saisies, le travail des gendarmes va maintenant être de parvenir à déterminer depuis combien de temps cette petite entreprise a fonctionné afin d’estimé le préjudice en ce qui concerne le travail dissimulé mais aussi pour connaître le nombre d’armes qui ont pu être écoulées au total.