Des dizaines d’armes volées lors d’un cambriolage dans une armurerie du Gard

Dans la nuit du 1er au 2 janvier, un cambriolage a eu lieu dans une armurerie du Gard. Les cambrioleurs savaient manifestement ce qu’ils voulaient et plusieurs dizaines d’armes ont été volées ainsi que des munitions.

Un cambriolage bien préparé.

C’est à Marguerittes, non loin de Nîmes, dans le Gard, que des cambrioleurs se sont introduits dans l’armurerie Baumel vers 4 heures du matin, dans la nuit du 1er au 2 janvier.

Cette armurerie est très connue des chasseurs et des passionnés de tir sportif qui viennent de toute la région pour se fournir au besoin auprès du professionnel.

Les cambrioleurs n’ont pas agi de manière opportuniste et avaient bien préparé leur plan. Comme l’a indiqué Rémi Nicolas, le maire de la commune auprès des journalistes de France Bleu, l’armurerie est extrêmement sécurisée :

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« C’est un lieu qui est sécurisé, avec des systèmes d’alarmes, de vidéosurveillance, de portes blindées et pourtant ils ont su où il fallait aller pour dérober ce qu’ils cherchaient.« 

Des dizaines d’armes dérobées.

Difficile de savoir réellement ce qui a pu disparaître lors de ce cambriolage. D’un côté, l’armurerie a expliqué à des journalistes de France 3 Régions qu’ils n’avaient pas été cambriolés mais que c’est l’animalerie voisine, appartenant au même groupe, qui a été cambriolé.

Les locaux étaient fermés le 02 janvier avec une affiche sur la grille indiquant qu’ils étaient fermés pour cause d’inventaire.

D’un autre côté, les médias locaux expliquent que plusieurs dizaines d’armes, 60 en tout, ont été volées comme des kalashnikovs, des pistolets automatiques ou des pistolets mitrailleurs. Des munitions auraient également été volées par la même occasion.

Cette version a été confirmée par les dires du maire lors de son interview :

« Ce sont principalement des armes de poing qui ont été dérobées et non pas des fusils de chasse, par exemple. L’enquête le dira, mais on peut penser qu’il s’agit de banditisme, à l’origine de ce cambriolage. »

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nîmes et la gendarmerie s’est saisie de l’enquête.

*Image d’illustration.