Force est de constater que depuis quelques années, plusieurs belles entreprises du monde de l’armurerie établies en France font l’objet de reprises venues de toute l’Europe et plus particulièrement de Belgique avec l’un des mastodontes de l’industrie : FN Herstal Browning. L’année dernière, des discussions étaient bien avancées pour une reprise du groupe Sofisport par FN Browning mais dans le contexte actuel, Paris aurait décidé de remettre en cause ce rapprochement pour conserver l’entreprise sous pavillon Français.
La reprise de Sofisport par FN Browning remise en cause par l’État Français.
Depuis le début du mois de mars, le gouvernement Français a décidé de reprendre en main un certain nombre de choses en ce qui concerne la défense, la souveraineté et l’industrie militaire.
Une prise de position qui surprend après des années de laisser aller ou, entre autres, les armuriers Français n’ont reçu que très peu de marques d’intérêt de leur gouvernement.
Et visiblement, ce n’est pas qu’une position mais une réelle volonté de l’État puisque le média La Lettre a publié hier une alerte concernant le dossier Sofisport/FN Browning. Sébastien Lecornu qui avait validé le rapprochement entre les deux entreprises pourrait revenir sur cette décision. La volonté Française de relancer à haut régime sa filière nationale de fabrication de munitions, de balles et de poudre fait qu’un appel d’offres ouvert qui profiterait donc à Sofisport a été annoncé par le Ministre des armées.
Une remise en question qui pourrait tendre les relations entre Paris et Bruxelles.
Le Groupe FN Browning devait donc reprendre le Français Sofisport, spécialisé dans la fabrication de munitions de petit calibre. Ce rapprochement avec le groupe Belge, détenu par la région Wallonne était quasiment acté et au-delà d’être un partenariat qui se voulait fructueux, il permettait également de renforcer les relations entre les gouvernements Français et Belges.
C’était également l’occasion pour la France de respecter ses engagements dans le cadre du programme Capacités Motorisées (CaMo), un programme de collaboration militaire qui, pour le moment, favoriserait la France.
La remise en question de la reprise de Sofisport par FN Browning pourrait bien être un point de friction considérable dans les relations diplomatiques entre Paris et Bruxelles dans les prochains mois.
Une réflexion sur « Coup de tonnerre dans le monde de l’armurerie : le rapprochement entre FN Browning et Sofisport remis en question par Paris »
l état se réveille car il va en avoir besoin