C’est une page qui se tourne en Indre-et-Loire ou un lieutenant de louveterie avait attaqué en justice la préfecture qui avait décidé de mettre un terme à sa nomination à mi parcours. Plusieurs manquements ont été constatés et même des actions d’agrainage interdites avec élevage de sangliers. Après une longue procédure, le tribunal administratif d’Orléans a donné raison à la préfecture.
Une destitution remise en cause par le lieutenant de louveterie.
Être lieutenant de louveterie donne accès à quelques autorisations spécifiques mais c’est avant tout un rôle qui comporte de nombreuses responsabilités.
Le lieutenant de louveterie est un agent bénévole missionné par l’État pour réguler les ESOD, assurer la tenue des battues administratives, agir en cas de danger pour la population ou de risques sanitaires, etc.
Il doit également être un interlocuteur de choix pour les agriculteurs en cas de dégâts sur les cultures ou dans les élevages liés à la présence de la faune sauvage, apporter son expertise et faire remonter des informations aux services de l’État suite aux interventions. La vérification de la sécurité lors des interventions et des battues est également un point crucial lorsqu’il est sur le terrain.
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Ce très court résumé du rôle d’un lieutenant de louveterie a été remis en cause par la préfecture de l’Indre-et-Loire après plusieurs manquements concernant un des bénévoles nominé.
Ce dernier a donc été démis de ses fonctions en 2021 après avoir été nommé en 2019, alors qu’il devait rester en poste jusque la fin de saison 2024.
Le lieutenant de louveterie désavoué aussi par la justice.
Mécontent de cette décision prise par la préfecture, le lieutenant de louveterie a décidé de porter l’affaire devant le tribunal administratif qui a alors épluché les raisons de sa destitution.
Bien que le mis en cause a affirmé que les faits qui lui étaient reprochés n’étaient pas établis, le tribunal a pu reprendre les différents points qui ont poussé la préfecture a prendre cette décision comme le rapporte le site Actu.fr.
- des tensions et un comportement parfois injurieux avec d’autres chasseurs et les autres louvetiers,
- des infractions à la police de la chasse,
- agrainage non autorisé,
- élevage de jeunes sangliers sans autorisation dans un parc clos,
- participation a une battue sans gilet orange.
Pour toutes ces raisons qui ont été vérifiée et pour lesquelles le tribunal a estimé que les constats étaient probants, les juges ont donné raison à la préfecture dans sa décision d’interrompre le mandat du désormais ex lieutenant de louveterie.
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6 réflexions sur « Un lieutenant de louveterie définitivement destitué après de graves manquements et élevage de sangliers en Indre-et-Loire »
Dommage d’avoir une aussi mauvaise publicité, en ces temps si difficile pour notre représentation. Censé donner l’exemple, il renvoie du pain bénit aux anti chasse… Il faut être irréprochable à tous les niveaux, du président de fédération au billebaudeur ….
Vive la chasse
L’Indre et Loire, le departement de tous les excès et derives dans la gestion cynégétique .
Des dégâts de grande faune qui explosent, année après année
Des marchands de chasse qui ne font pas leur boulot de régulation sur leurs propriétés pour lesquelles l’administration est obligée de mettre en place des battues administratives .
Un Président de FDC qui demande aux chasseurs d’effectuer de la régulation, et qui dans le même temps est acoquine avec les marchands de chasse qui demandent le maximum d’animaux pour leurs business.
Le leitmotiv de ce Président est » » faites ce que je dis – de la régulation sur vos territoires – mais ne faites pas ce que je fais sur les miens – maintenir le maximum d’animaux pour mon plaisir et celui de mes copains » » »
Maintenant un louvetier qui nourrit la grande faune au même titre que les marchands de chasse. Le même qui élève des sangliers comme les précédents cités.
En fait un département où règne la chienlit cynétique aux détriment des victimes et de la multitude de petits chasseurs qui doivent payer les pots cassés de ces extravagances. ( taxe territoriale, prix des bracelets, …..
c’est qui ?
Et en plus à Rambouillet les louvetiers volent les caméras des particuliers non chasseurs qui ne font que des photos !!!
Bah certainement parce qu’il est interdit de poser une caméra sur le terrain d’autrui non ? 😂
En forêt domaniale les caméras sont strictement réservées aux agents de l OFB.