Le Président de la FDC du Gers abandonne après de vives tensions sur la facture des dégâts de sangliers

Voila maintenant des mois que les relations entre la Fédération des chasseurs et plusieurs sociétés de chasse du Gers ne cessent de se tendre. D’un côté la FDC qui avait fait voter la mise en place d’un malus à payer pour les sociétés de chasse pour les dégâts de sangliers et de l’autre, les chasseurs qui refusaient de payer davantage, estimant qu’ils en faisaient déjà assez. Ces vives tensions ont eu raison des élus de la Fédération avec une première salve de départ en 2024 avec le directeur et le vice-président.

Serge Castéran quittera ses fonctions le 5 avril.

C’est dans un courrier adressé à ses adhérents que Serge Castéran a annoncé son départ de la tête de la Fédération départementale des Chasseurs du Gers.

Il a annoncé que son départ sera officiel au 5 avril prochain, date de la prochaine assemblée générale qui va se tenir à Mirande.

« J’ai été la cible de quelques groupuscules dont les actions ont participé à accentuer une division entre la Fédération et ses chasseurs.

Avec l’abnégation qui m’a animée pour exercer la fonction de président, pour servir la chasse, toutes les chasses, je ne souhaite pas poursuivre ces combats et bras de fer stériles avec si peu de visibilité confiante et encourageante.

Serge Castéran était pourtant investi depuis des lustres dans la vie de sa Fédération dont il a été président pour la première fois en 2004.

Un malus sanglier qui a fait des dégâts.

L’origine de cette hécatombe au sein de la Fédération des chasseurs du Gers a débuté lors de l’assemblée générale de la saison 2023/2024. Lors de cette assemblée, un malus est voté et devait s’appliquer à toutes les sociétés de chasse concernées.

Bien que la mesure ait été votée, des chasseurs du département se sont ligués contre la Fédération, estimant qu’entre les coûts que représentent l’affiliation à la FDC, le budget nécessaire pour chasser et le temps passé sur le terrain, ils en faisaient déjà assez.

De l’autre côté, les responsables de la FDC savent que sans un nouvel effort de la part des chasseurs, le montant des dégâts de sangliers finiront par pourrir totalement la situation.

Le bras de fer continue donc depuis des mois sans que les deux parties ne parviennent à s’entendre, a tel point que le président a décidé de jeter l’éponge.

Une seule question se pose actuellement dans les rangs des chasseurs du Gers : qui va vouloir reprendre le flambeau alors que la situation est encore dans l’impasse?