La chasse est souvent perçue comme une activité traditionnelle, basique, voire rétrograde et pourtant, les chasseurs usent aujourd’hui de beaucoup de nouvelles technologies, surtout en ce qui concerne le suivi et la récolte d’informations sur les espèces. Comme dans de nombreuses activités, ces technologies facilitent la vie des chasseurs qui obtiennent bien plus d’informations qu’auparavant.
Un suivi rapide et précis des espèces.
Récemment, les équipes de France 3 Normandie se sont intéressées aux applications des nouvelles technologies en ce qui concerne le suivi des espèces migratrices par les chasseurs.
Si auparavant, il fallait passer des nuits à la lampe en espérant trouver une bécasse avant d’essayer de la capturer pour la baguer pour, peut-être, avoir de ses nouvelles un jour, les choses ne sont plus tout à fait les mêmes aujourd’hui.
On bague toujours les oiseaux certes, mais les techniques sont bien plus rapides et efficaces que par le passé.
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Les optiques thermiques permettent de détecter la présence d’une bécasse sur une parcelle, les balises GPS permettent de suivre à la trace un individu, de repérer des zones d’arrêts de la migration et les flux migratoires, les radars de détection permettent de dénombrer les oiseaux qui empruntent certains passages, etc.
Ces nouvelles technologies combinées permettent d’obtenir des tonnes d’informations qui sont aujourd’hui récoltées puis traitées pour en savoir plus sur les habitudes des espèces et la dynamique des populations.
Les nouvelles technologies pour le suivi oui, mais pas toujours à la chasse.
Si dans le suivi des espèces migratrices, l’arrivée des nouvelles technologies n’est pas remis en cause, il l’est un peu plus en ce qui concerne la pratique de la chasse en elle-même.
Certains chasseurs sont férus de ces nouveaux équipements qui changent la donne et font prendre de nouvelles habitudes. Des optiques plus précises, des colliers qui bipent à l’arrêt du chien, les GPS, etc.
Bien que l’usage de ces équipements soit très réglementé, d’autres chasseurs ne veulent pas passer le cap et préfèrent rester sur leurs pratiques habituelles. Même si pour eux, le point rouge a tout de même remplacé la bonne vieille bande de battue, une partie des pratiquants estiment que trop de technologie dénature la pratique de la chasse.
Et vous, qu’en pensez vous?
3 réflexions sur « Les chasseurs s’équipent et usent des nouvelles technologies pour assurer le suivi des espèces migratrices »
C’est une discussion de sourd qui anime et dresse les chasseurs les uns contre les autres . Pour ne citer que la bécasse le quota de prélèvement fait normalement diligence sur l’ensemble du territoire alors clochette , bip ou GPS c’est seulement l’occasion de créer un conflit pour quelquefois une interprétation de la législation qui n’est pas très claire .
La multiplication des grands prédateurs change le comportement du gibier et des chiens le GPS est devenu indispensable mais ouvre la porte à des procédures
En ce qui concerne la vidéo : la grive mauvis fait partie du moratoire et elle est chassé dans tout le sud de la France ( sauf corse ) . Pour des raisons budgétaires l’IMPCF a été dissoute !!!! Après la crise des appelants sur 5 départements j’ose espérer qu’une déception ne va pas en cacher une autre
Si on peut détecter une bécasse sur une parcelle
On peut y retourner sans ce détecteur avec le fusil.
L’autorisation des jumelles thermiques devraient être autorisées
Facilité d’idenfication, connaissance des nuisibles et autres ESOD sur son territoire