La semaine dernière, une affaire de braconnage a créé un véritable tollé dans le monde cynégétique et dans les médias. Six individus ont été interpellés par les autorités pour des faits graves de braconnage et par la suite, il a été constaté que des veneurs faisaient parti de ces braconniers présumés. La Société de Vènerie avait annoncé que si les faits étaient avérés, elle se réservait le droit de donner suite et c’est visiblement ce qu’elle va faire.
La Société de Vènerie va se porter partie civile.
Suite aux récents évènements qui ont fait beaucoup de bruits dans les médias, la Société de Vènerie a communiqué sur son site web en indiquant que parmi les braconniers interpellés en Sologne, certains d’entre eux étaient des chasseurs à courre.
Stupéfait et en colère suite à ces révélations, la Société de Vènerie qui représente la chasse à courre en France a exprimé son dégoût d’apprendre que l’accusation concernait certains de ses membres.
Elle a indiqué qu’elle allait observer l’affaire de très près et qu’elle pourrait donner suite si les accusations étaient avérées.
C’est visiblement chose faite car la Société de Vènerie a publié une nouvelle communication dans laquelle elle explique qu’elle allait se porter partie civile, considérant que c’est toute l’image de la vènerie qui a été malmenée par les exactions des chasseurs à courre accusés.
L’audience se déroulera le 30 avril prochain.
Un maître d’équipage exclut.
Se porter partie civile n’est pas la seule décision qui a été prise par la Société de Vènerie.
Il semblerait que le maître d’équipage du Rallye Vouzeron fasse partie des 6 braconniers concernés par cette triste affaire, ce qui attise encore davantage la colère des chasseurs. L’idée que l’un d’entre eux puisse agir de la sorte est déjà une déception considérable, alors qu’il s’agisse de l’un de leurs représentants aggrave encore la situation.
La Société de Vènerie a donc décidé d’exclure le maître d’équipage jusqu’à la délibération du procès.
Pierre-François Prioux, le Président de la Société de Vènerie, a lui même dénoncé les agissements des accusés :
« Je suis profondément scandalisé par de tels agissements. Le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse. S’il y a une chose importante en vènerie, c’est l’éthique. Tout comportement qui manque de respect à l’animal est inacceptable.«