Depuis plusieurs années, de nombreux chasseurs sont victimes de harcèlement pendant la chasse, suivi de cyber-harcèlement.
En cause : des images capturées à leur insu, puis savamment manipulées pour détourner la réalité au profit d’une désinformation anti-chasse.
Les chasseurs à courre connaissent bien ce problème. Chaque week-end, ils sont confrontés aux opposants à la chasse qui se rendent dans les forêts domaniales pour perturber les chasses, armés de téléphones portables et de caméras, comme des GoPro. Ces activistes cherchent le moindre incident à filmer, afin de le monter en épingle.
La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a publié sur son site les textes de loi protégeant les chasseurs contre les atteintes à la vie privée. Voici ce qu’il faut savoir à ce sujet :
- Si vous êtes filmés sur une propriété privée :
Il n’y a pas de débat, cela constitue clairement une atteinte à votre vie privée. - Si vous êtes filmés dans un espace public :
Lorsque les images montrent des plans serrés ou des détails permettant de vous identifier, cela est également considéré comme une atteinte à votre vie privée.
Les sanctions prévues par la loi
Dans les deux cas, les auteurs des vidéos encourent une peine d’un an de prison ainsi qu’une amende de 45 000 €.
Si ces images sont diffusées sur les réseaux sociaux, la peine est doublée : deux ans de prison et toujours 45 000 € d’amende (article 226-8 du Code pénal).
Hélas, comme chacun le sait, la justice applique rarement les peines maximales. Les opposants à la chasse écopent souvent de simples rappels à la loi. Cependant, il est essentiel de porter systématiquement ces affaires devant les tribunaux. Selon la FNC, une plainte avec constitution de partie civile, déposée par un avocat directement auprès du procureur du tribunal judiciaire, offre les meilleures chances d’obtenir réparation.re local, est le meilleur moyen d’espérer une suite favorable.