La semaine dernière, l’émission « La Terre au carré » diffusée sur France Inter a accueilli Laura Faou, membre du collectif PACCT « Pour l’abolition des Chasses à Courre et Traditionnelles ». Dans cette tribune libre, la militante animaliste a pu dresser un portrait effrayant de ce qu’est la chasse à courre, bien loin de la réalité.
D’une part, si on s’arrête sur le contenu de la prestation, les connaisseurs auront assurément des sueurs froides. Le champ lexical abordé est toujours celui de la barbarie et de la terreur.
L’animaliste ne manque pas de culot en affirmant que « des milliers d’animaux meurent dans des conditions atroces ». Une affirmation qui laisse dubitative quand on sait qu’en moyenne, la chasse à courre permet de prélever entre 800 et 900 grands gibiers dont au minimum 500 sont aujourd’hui des sangliers.
On est donc à 400 cerfs au maximum pour l’ensemble du pays, ce qui est donc bien loin « des milliers d’animaux ». Si on ajoute à cela les sangliers, les chevreuils, lapins, renards et lièvres, on s’approche difficilement des 4000 animaux. Pour remettre en perspective l’impact de la chasse à courre sur le gibier, les prélèvements de sangliers représentent à eux seuls aux alentours de 800 000 prélèvements. Il faut donc de nombreuses sorties bredouille avant d’espérer prélever un animal.
D’autre part, si on s’arrête sur la forme, difficile de croire que le service public puisse donner une telle tribune à des militants qui se font toujours plus radicaux. Quelques-uns d’entre eux étaient d’ailleurs encore devant le tribunal le 18 novembre dernier.
Les chasseurs devraient se montrer surpris d’une telle prise de position du service public et on espère qu’un droit de réponse sera accordé aux veneurs qui méritent, eux aussi, d’avoir une tribune libre dans le respect des opinions de chacun.
Quand sur le sévice public @franceinter, on laisse les militants extrémistes @PACCTanimal déverser leur haine de la @chasseacourre, sans aucune limite dans le mensonge et l'incitation à la haine ! À quand une action en justice @ChasseursFrance @WillySchraen ??!! @RsurTerre !! pic.twitter.com/M5FhPBGBGz
— Archer Normand 🏹 (@ArcherNormandie) December 3, 2024
8 réflexions sur « [Vidéo] Une nouvelle tribune libre anti chasse sur le service public »
La chasse a courre soufre de son image très élitiste de nostalgiques du temps des rois. Le sans-gênes total de certains équipages des forets du nord de la région n’arrange pas cette image.
Toute les chasse avec un fusil, sur une palombière ou dans une cabane que vous appelez « tone » non rien de traditionnel, elle n’existait pas il y a cent ans ….
Lorsque mon arrière grand-père allait a la tonne il n’y avait pas de cabane, c’était un boule de foin de roseaux dans laquelle il passait la nuit pour chasser quelques canard, ce n’était pas pour prendre l’apéro avec les copains dans une cabane en plastique et en fibres de verre dégueulasse au milieu d’un marais,,,
Je me souviens aussi de mon arrière grand mère Médocaine qui me racontait l’époque où les agriculteurs nourrissait les chevreuils ou les cerfs car ils étaient sur le point de disparaitre…
France Inter c’est l’anti France et le militantisme de gauche payé par nos impôts. Donc évidemment pour eux la chasse, c’est un relan du passé à détruire. A part la privatisation et de voter pour des gens qui le feront, il n’ y a aucun espoir.
Voir et entendre autant de bêtises sur la chasse à courre par une personne s’obligeant à lire un texte c’est triste pour cette personne elle-même. Une réponse doit venir.
Encore une qui elle emploie le terme biodiversité qui aujourd’hui tend à sacraliser la parole des ecolo et antitouts . Que je sache le cerf n’est en rien et au contraire une espèce en difficulté.
Tout le monde connaît la radio wokiste France Inter….
Aucune importance, que du vent, comme d’hab, laissez les aboyer, ça fait 50 ans qu’ils essayent….et notre caravane passe….
Il faut absolument un droit de réponse !
Bonjour,
Il serait de bon ton que les représentants de la chasse à courre puissent avoir une audience auprès de France Inter pour donner leur vision de la pratique de cette chasse ancestrale.
Droit de parole égalitaire.
De nos jour nous n’entendons que les parties animalistes et les détracteurs de la chasse. Mais comme ce sont souvent des urbains, ils sont plus proche des studios. Les chasseurs sont dans la Nature eux.