Les actions menées par les agriculteurs se multiplient partout en France et ces derniers tirent à boulets rouges sur les différents organismes qu’ils jugent responsables de leurs problèmes. En Dordogne, la préfecture a donc été visée, comme les locaux de la DDT ainsi qu’un supermarché Leclerc mais aussi la Fédération des chasseurs.
Le sanglier au cœur du problème entre agriculteurs et chasseurs.
La prolifération des sangliers est un vrai problème pour les agriculteurs qui en ont assez de voir les dégâts causés par l’animal dans leurs cultures. Bien que les chasseurs indemnisent ces dégâts et sont en charge de la régulation de l’espèce afin de faire diminuer au maximum ces dégâts, les agriculteurs jugent que dans certains départements, les Fédérations ne mettent pas tout en place pour diminuer drastiquement le nombre de sangliers.
Même pour les chasseurs, le fonctionnement de certaines Fédérations qui continuent d’imposer des bracelets pour prélever des sangliers reste un mystère. Si l’on sait que la vente de ces bracelets représente un revenu non négligeable, les frais que représentent les dégâts de sangliers sont surement d’un autre volume.
Il existe donc des dissensions fortes entre les agriculteurs et plusieurs Fédérations à cause du sanglier.
Du lisier et des têtes de sangliers sur les grilles de la FDC de Dordogne.
Pour exprimer leur colère, les agriculteurs de Dordogne ont mené plusieurs actions sous l’impulsion de la Coordination Rurale ce mardi.
Ils ont d’abord mené une action devant les locaux de la Direction départementale des Territoires ou ils ont déversé du lisier et accroché des peaux de sangliers sur l’enceinte du bâtiment.
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Ils se sont ensuite rendus devant un supermarché Leclerc, çà Trélissac, ou 8 bennes de pneus ont été disposés devant l’entrée du magasin pour en empêcher le réapprovisionnement dans le but de montrer ce que serait « un pays sans agriculteurs ».
Enfin, c’est la Fédération des chasseurs qui a été visée. Comme devant les locaux de la DDT, les agriculteurs ont épandu des citernes de lisier et ont disposé des têtes de sangliers sur les grilles du bâtiment.
La FDC a été contrainte de fermer ses portes ce mercredi suite à cette action des agriculteurs.
5 réflexions sur « Du lisier et des têtes de sangliers déposées par les agriculteurs sur les grilles de la Fédération des chasseurs de Dordogne »
Vous vous trompez de combat ! L’ennemi c’est l’écologie PUNITIVE et les technocrates de Bruxelles ! attention de pas vous retrouvez seul un jour ?
Les bracelets sont en place pour financer les dégâts.
Les agriculteurs feraient mieux de s’en prendre aux associations du style one voice qui ont le culot d’estimer que le sanglier est trop chassé.
Ils se trompent de cible , attention de ne pas trop tirer sur la corde .
Les fédérations indemnisent les dégâts de grand gibier, c’est vrai, mais il faut entendre par la « les chasseurs » qui selon les départements ont vu : le timbre sanglier acquitté seulement par les chasseurs de sanglier (ils se réservaient l’exclusivité du tir et la gestion) disparaitre, et remplacé soit par une taxe à l’hectare pour certaines A.C.C.A , soit par la création d’un timbre « territorial de solidarité » payé par TOUS le chasseurs (entre 30 et 50 €) mais avec interdiction de tirer les sangliers, hors battues, affût ou approche.
Les fédérations « cultivent » cette manne financière, les chasseurs de petit gibier participent financièrement autant que les chasseurs de grand gibier, la chasse au petit gibier ayant tendance a disparaitre (trop de contraintes et d’interdits) .
Si la chasse au grand gibier disparait, les fédérations disparaitront à leur tour; alors vous comprenez pourquoi elles minimisent les dégâts et ne font pas tout ce qui est légalement autorisé, pour vraiment LIMITER les dégâts. Dans ma commune, dans les années 80, le lapin a été classé nuisible: chassé tous jours et par tous les moyens, en une saison, il a été éradiqué, même les terriers ont disparu, alors quand on veut………..on peut !!!!
Les propriétaires peuvent participer aux ACCA (là où elles existent), ils ont un droit de vote selon les surfaces qu’ils mettent à disposition des ACCA. Commencer par là serait plus judicieux et permettrait de faire évoluer les choses. Dans un second temps les élus des ACCA peuvent porter les revendications auprès des Fédérations.
Ce qui est vrai, c’est que souvent les ACCA « oublient » cette possibilité et n’informent pas les propriétaires de leurs assemblées générales, ni de la participation possible.
Les fédérations départementales qui ne sont pas à l’écoute des agriculteurs jouent le jeu des anti chasses en prenant le risque de créer des tensions et c’est le but recherché des opposants que nous avons en commun !!! Si la chasse est très lié à l’agriculture c’est pas pour autant qu’elle doit laisser aux agriculteurs un droit de décision majoritaire comme lorsque nous étions rattachés au ministère de l’agriculture
L’union est la seule solution pour battre cette montée écolo bourgeoise très loin de la réalité