En Bretagne, le choucas des tours est responsable d’un certain nombre de dégâts, aussi bien dans les cultures qu’en ville. D’un côté, ces corvidés font des raids sur les champs puis viennent nicher d’un autre côté en ville, installant leurs nids dans les conduits de cheminées, ce qui a pu créer dernièrement quelques incendies. Pour réguler la population locale, l’Agglomération de Saint-Brieuc a décidé d’allouer une subvention aux chasseurs.
Les dégâts des choucas doivent être maîtrisés.
C’est une décision un peu à contre courant de ce qui se fait actuellement en matière de politique publique car pour ne pas froisser certaines positions, les élus préfèrent souvent jouer les autruches devant les questions de gestion des animaux qui causent des dégâts.
Le choucas des tours est l’un de ces animaux ou il est parfois compliqué pour les élus de se positionner car d’une part, l’oiseau est protégé mais d’autre part, sa surpopulation locale et son comportement grégaire engendrent des dégâts conséquents en zone rurale comme en ville.
Les dégâts sur les cultures sont conséquents depuis plusieurs années pour les agriculteurs. Les choucas peuvent réduire à néant une plantation de mais ou de petits pois en quelques heures, causant une perte de plusieurs milliers d’euros pour les exploitants.
A lire aussi : Mayenne : le déclassement du choucas des tours demandé par les agriculteurs
En ville également, les autorités locales ont demandé aux habitants de prendre des dispositions comme le fait de grillager les accès aux cheminées ou au conduits en tous genres pour éviter que les choucas ne viennent y faire leur nid. Cette installation des choucas dans les cheminées sont la cause de plusieurs incendies par an et c’est un risque qu’il ne fait pas prendre à la légère.
Les chasseurs ont reçu 2500 euros pour assurer la régulation des choucas.
Dans l’Agglomération de Saint-Brieuc, il a été décidé de s’associer aux chasseurs pour endiguer la prolifération des choucas.
La préfecture des Cotes-d’Armor a encadré à travers un arrêté la possibilité d’effaroucher et de prélever ces oiseaux dans le département de façon dérogatoire puisqu’à l’origine, l’espèce est encore protégée.
L’arrêté prévoit de prélever 8000 choucas dans le département mais pour y parvenir, les chasseurs vont devoir être mobilisés.
Devant l’inefficacité des répulsifs et autres moyens d’effarouchement pour le moment, l’Agglomération a décidé de s’associer aux chasseurs pour s’assurer que les choses iront dans le bon sens.
Une subvention de 2500 euros a donc été allouée aux chasseurs qui devront en échange, réaliser un certain nombre de sorties sur les terres ou les dégâts sont conséquents pour assurer la régulation de l’espèce au niveau local.