A la fin du mois d’octobre, le député Corentin Le Fur a déposé un amendement au projet de loi de finances pour 2025 visant directement des associations comme L214 et Greenpeace. Depuis l’adoption de l’amendement en question, le député a reçu un grand nombre d’insultes mais aussi de menaces. Il a récemment annoncé avoir déposé plainte en gendarmerie.
Un amendement qui dérange chez les animalistes.
L’amendement « Le Fur » du nom du député Corentin Le Fur à l’origine du dépôt de ce dernier a été adopté lors des discussions à l’Assemblée Nationale concernant le projet de loi sur les finances pour 2025.
Ce dernier consiste en la suppression des avantages fiscaux aux associations dont les adhérents s’introduiraient de façon illégale dans les exploitations agricoles ou les industries agroalimentaires, seraient responsables de dégradations mais aussi de diffamation via des campagnes de communication ou des montages vidéos.
C’est jusqu’ici clairement le mode opératoire de l’association L214 qui est visé ici ainsi que celui de Greenpeace.
Dès que cet amendement est entré dans les tuyaux de l’administration, les associations ont fait une levée de boucliers pour tenter de faire pression sur leurs élus et bloquer l’adoption de la mesure. Elle a pourtant été validée par l’Assemblée Nationale, chose incompréhensible car le même projet d’amendement visant à supprimer les avantages fiscaux aux associations dont les adhérents sont responsables de violences, de dégradations ou de sabotage envers les chasseurs a été mis sur la touche, mais c’est un autre débat.
Le député contraint de déposer plainte pour des insultes et des menaces.
Ce mardi 12 novembre, le député Corentin Le Fur a annoncé sur ses réseaux qu’il avait déposé une plainte en gendarmerie.
L’élu des Côtes-d’Armor a en effet reçu un grand nombre d’insultes et même des menaces depuis l’adoption de son amendement :
« Depuis 15 jours, je reçois des centaines de messages d’insultes suite à l’adoption de mon amendement visant à supprimer l’avantage fiscal sur les dons aux associations de type L214. Au-delà des propos injurieux, le plus inacceptable, ce sont les menaces.
Je respecte le débat d’idées, et je comprends parfaitement le mécontentement et les divergences, même vives. Mais je n’accepte pas les attaques personnelles, les propos calomnieux et les intimidations. Ici la limite de l’acceptable a été très largement dépassée. »
Les chasseurs le savent, les insultes et les menaces sont des réflexes habituels de la part des verts radicaux ou des militants animalistes mais qu’ils n’hésitent pas à s’en prendre directement à un élu de la République est tout de même une nouveauté qui, comme le reste, est parfaitement inacceptable.