L’instauration de quotas dans la chasse du grand gibier est une réponse apportée par l’administration pour réguler les populations qui pourraient poser problème et ainsi établir un équilibre agro-sylvo-cynégétique. Aujourd’hui ces plans requièrent le prélèvement de 500 chamois sur le seul territoire du Doubs, une décision qui fait débat.
Le CDCFS prévoit 478 chamois au plan de chasse.
Régulièrement des réunions du CDCFS (Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage) se tiennent pour donner leur avis sur différents points relatifs à la gestion des espèces et de la législation.
Cette fois, le sujet qui a été abordé lors de cette session dans le Doubs était portée sur le nombre de chamois qui cause pas mal de problèmes, notamment aux forestiers.
Les dégâts causés par l’espèce sont considérables sur le département et compte tenu du fait que le chamois n’a pas de réel prédateur dans le monde animal, seuls les chasseurs peuvent avoir un impact significatif sur la baisse de ces dégâts.
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En tout, ce sont donc 478 chamois qui ont pourront être prélevés par les chasseurs selon les quotas établis par ce CDCFS.
Un quota qui fait réagir parmi les associations animalistes.
Comme on peut s’en douter dès qu’une information concernant la chasse est publiée, certaines associations animalistes réagissent vivement contre.
C’est le cas par exemple de l’ASPAS qui dénonce un plan de chasse totalement injustifié car selon eux, le nombre de chamois présents dans le département est naturellement en baisse depuis 2023.
Ils remettent également en doute le volume des dégâts déclaré par les agriculteurs et les exploitants forestiers, expliquant que le chamois n’en cause tout simplement pas.
D’autre part, ils mettent en avant la présence de plusieurs lynx dans le Doubs qui seraient, toujours selon l’ASPAS, suffisants pour réguler les chamois. Un discours étonnant quand on sait que les associations animalistes ne cessent de dire que les lynx sont trop peu nombreux et n’attaquent pas de chèvres ou de moutons…
Le CDCFS est pourtant composé d’agriculteurs, de chasseurs, de représentants de l’État mais aussi d’associations écologistes comme la LPO. Les associations animalistes ne seraient-elles donc pas d’accord entre elles?