Paul Watson a demandé l’asile politique à la France

Paul Watson, fondateur de la célèbre fondation « Sea Shepherd » qui œuvre pour la cause animale, notamment en mer, a été arrêté par les autorités pour plusieurs condamnations internationales. Connu pour des actes de piraterie justifiée par le militantisme écologiste, l’homme demande aujourd’hui l’asile politique en France.

L’homme qui risque d’être extradé vers le Japon préfère la France.

L’affaire a fait beaucoup de bruit quand Paul Watson a été arrêté par le Groënland alors que de nombreux pays cherchaient à mettre la main sur le pirate écologiste des temps modernes.

Habitué aux échanges dangereux avec les baleiniers ou d’autres chalutiers jugés dangereux par le militant, l’homme aujourd’hui âgé de 73 ans sait qu’il risque une extradition vers le Japon qui l’accuse d’avoir blessé l’équipage d’un bateau de pêche en 2010.

Pour éviter de croupir en prison pour une durée encore indéterminée, Paul Watson a adressé un courrier à Emanuel Macron dans lequel il demande l’asile politique à la France, accusant le Japon de le persécuter pour des motifs politiques et pas juridiques.

Une question de droit international.

Bien évidemment, de nombreuses personnalités affiliées aux mouvements écologistes se sont empressés de demander au Président de la République d’accéder à cette requête, dont Brigitte Bardot qu’il avait rencontré dans les années 1970.

Aujourd’hui, même s’il a résidé en France pendant un temps, Paul Watson n’est pas sur le territoire Français lorsqu’il effectue sa demande d’asile.

Les autorités Française semblent bien ennuyées par cette demande qui n’a apparemment pas encore été traitée car le NFP, les écologistes et bien d’autres groupes veulent forcer la main d’Emmanuel Macron mais d’un autre côté, ce serait clairement faire un affront au Japon en protégeant ce qu’ils considèrent être un criminel des océans.

Pour le moment, le ministre des affaires étrangères a simplement fait le constat suivant :

« En principe, une demande d’asile ne peut être faite que sur le sol du pays dans lequel cette demande est faite. »

Il a malgré tout indiqué que lui et le Président de la République suivaient de près ce dossier bien que cette demande sorte du cadre légal de la demande du droit d’asile.