Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs n’ont cessé de grignoter les activités cynégétiques les plus traditionnelles sous la pression des lobbys écologistes. Aujourd’hui, la chasse à la palombe constitue l’une des chasses les plus traditionnelles encore autorisée et les chasseurs ont peur de perdre ce qui représente une véritable institution.
Les chasseurs en ont marre qu’on leur vole dans les plumes.
Pour le moment, même si les chasseurs du Sud-Ouest continuent de se mobiliser en faveur des chasses aux pantes et à la matole de l’alouette, force est de constater que rien ne bouge en haut lieu jusqu’ici.
On peut espérer que nos dirigeants auront un sursaut de conscience et comprendront qu’il est illogique d’interdire de telles pratiques qui ne changeront pas les prélèvements réalisés, voire même les augmenteront, sous prétexte de mettre à mort une pratique ancestrale que seul des groupuscules extrémistes verts veulent voir disparaître.
Plus le nombre de nos pratiques baissent et mécaniquement, plus les anti-chasse s’attaquent à des modes de chasse de plus en plus pratiqués comme la chasse à la palombière ou la chasse au gabion.
Dans le Sud-Ouest, ce sont les chasseurs de palombes qui sont inquiets pour l’avenir de leur passion. Les présidents des Fédérations départementales se battent bec et ongles pour s’assurer la pérennité des modes de chasse emblématiques de leurs territoires mais est-ce que cela sera suffisant dans un monde ou la tolérance ne doit fonctionner que dans un seul sens?
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Si pour le moment, le gouvernement pense avoir fermé définitivement le dossier des chasses traditionnelles, les chasseurs ne comptent pas se laisser faire et vont tout faire pour qu’un retour en arrière soit réalisé.
Les palombières ne sont pas en danger « pour l’instant ».
La mise mort de la chasse aux pantes et à la matole a eu l’effet d’un électrochoc chez les chasseurs adeptes de ces modes de chasse. Une véritable institution du Sud-Ouest a été balayée d’un revers de la main par les parlementaires en deux ou trois textes et c’est la peur au ventre que les passionnés regardent en direction de leurs palombières.
Certaines d’entre elles permettent la chasse à tir mais d’autres chassent encore « à l’ancienne » et usent encore du filet de leurs aïeux.
Cela demande une technique exceptionnelle et un véritable savoir faire pour parvenir à prendre la palombe mais c’est aussi une technique au champ lexical assez proche des autres chasses traditionnelles qui va sans conteste faire saliver de nouveau les animalistes radicaux.
Le combat continue donc pour les chasses traditionnelles de l’alouette avec tout de même l’appréhension que les paloumayres soient eux aussi pris dans la spirale anti-chasse de certaines institutions.
Une réflexion sur « Après l’ortolan, la tourterelle des bois et l’alouette, les chasseurs craignent pour la palombe »
Toutes les fédérations doivent être solidaires .
Chaque fédé départementale reste dans son coin , les anti tout ont la partie belle .
Seule la solidarité nous permettra d’être fort et continuer à chasser