Agnès Pannier-Runacher nouvelle ministre de l’écologie, bonne ou mauvaise nouvelle pour la chasse Française?

Après des mois sans Premier ministre ni gouvernement réellement en place, la France retrouve aujourd’hui des ministères pleins de nouvelles têtes, souvent issues de Renaissance, le parti politique d’Emmanuel Macron. Et c’est dond Agnès Pannier-Runacher qui est devenue ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, un poste observé de très près par les chasseurs.

Agnès Pannier-Runacher à l’écologie, bonne ou mauvaise nouvelle?

Voilà une question à laquelle il est difficile de répondre. Agnès Pannier-Runacher est une femme politique qui possède aujourd’hui une certaine expérience après avoir mené une carrière dans les finances publiques mais aussi dans le privé.

Elle rejoint le parti politique d’Emmanuel Macron en 2016 et va passer par plusieurs ministères, souvent comme ministre déléguée ou Secrétaire d’État comme à l’Agriculture, à l’Industrie ou aux Finances.

L’écologie n’est pas une matière obscure pour Agnès Pannier-Runacher puisqu’elle a déjà été en charge d’une partie de ce ministère.

En 2022, alors qu’Elisabeth Borne devient la cheffe du gouvernement, le ministère de l’Écologie est presque disloqué. Le Président de la République veut que l’écologie soit traitée directement par la Première ministre qui sera accompagnée dans sa tâche par Amélie de Montchalin qui devient alors ministre de la planification écologique et territoriale tandis qu’Agnès Pannier-Runacher devient ministre de la Transition énergétique.

La chasse était donc plutôt attribuée à sa collègue et par conséquent, elle n’a jamais pris position pour ou contre la chasse par le passé.

Il faudra attendre de voir quelles seront les premières prises de parole et les premières décisions prises par la nouvelle ministre de la Transition écologique pour en savoir plus.

Malgré tout, on peut espérer que ces décisions seront pragmatiques et non guidées par une idéologie quelconque car dans une tribune qu’elle avait publié dans Les Echos en 2021, Agnès Pannier-Runacher défendait une écologie des solutions et contre une écologie des interdits.

Les verts voient sa nomination d’un mauvais œil.

Du côté des verts, l’annonce de l’arrivée d’Agnès Pannier-Runacher à l’écologie n’a pas fait bondir de joie.

Pas vraiment de réactions de la part des grands leaders des partis écologistes mais dans les médias spécialisés verts, l’ambiance n’est pas au beau fixe.

En effet, ces derniers ont déjà tiré à boulets rouges sur Agnès Pannier-Runacher pour le fait que son père soit un ancien cadre de la société pétrolière Perenco et qu’à une époque ou elle était déjà en place en politique, son mari soit haut placé dans une entité d’Engie.

Accusée par ces derniers, au mieux de se retrouver incapable d’agir pour éviter les conflits d’intérêts et, au pire, de profiter de la situation, les défenseurs de l’idéologie écologiste la plus dure sont donc sur leurs gardes.

Même du côté des animalistes, on ne sait pas trop quoi penser de l’arrivée d’Agnès Pannier-Runacher à ce poste.

Ces derniers ont pour habitude de classifier la moindre prise de parole en ce qui concerne les animaux et attribuent ainsi des « bons points » ou des remontrances aux personnalités qui n’iraient pas dans leur sens.

Et même chez eux, aucune déclaration n’a pu être mise de côté durant toutes ces années, qu’il s’agisse de chasse, de pêche, d’élevage ou de toute autre thématique relative aux animaux.

Tout le monde attend donc qu’Agnès Pannier-Runacher fasse ses premiers pas sur ces thèmes dont les décisions et les prises de positions vont être examinées à la loupe.