La chasse est un monde qui peut paraître obscur aux non initiés. C’est une activité qui possède sa propre culture, remplie de codes, d’éthique et également d’un vocabulaire précis. Certaines de nos expressions sont d’ailleurs reprises dans les médias et par le grand public mais souvent, les mots repris sont assez mal utilisés.
Une compagnie et pas une harde!
L’arrivée massive des sangliers dans les cultures et même en pleine ville fait que les médias parlent de plus en plus régulièrement des suidés. Une laie et ses petits qui traversent un parc pour enfant, une troupe toute entière qui fouille la nuit dans des poubelles Marseillaises et bien d’autres évènements mettent aujourd’hui en scène les sangliers dans nos zones urbaines.
On peut donc régulièrement lire dans les gros titres « Une harde de sangliers dans la ville ».
Cette formule hérisse forcément le poil des puristes car, même si la formule « harde de sangliers » est désormais reprise dans certains dictionnaires suite à l’utilisation abusive de cette dernière dans les journaux, elle n’est pas correcte du tout du point de vue cynégétique.
Même quelques ouvrages de littérature ont pu reprendre cette formule jugée abusive par les nemrods de France et il suffit de se tourner vers la définition du Larousse pour en convenir :
Harde : nom féminin, (francique *herda, troupeau). Troupe de ruminants sauvages. Exemple : Une harde de daims.
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Le mot harde ne s’applique donc qu’aux ruminants dont le sanglier ne fait pas partie même s’il s’agit d’un ongulé.
Le terme « harde » ne s’applique qu’aux cervidés.
Dans le vocabulaire de la chasse, le terme de harde ne s’emploie que pour désigner une troupe de cervidés et pas uniquement pour « les biches » à savoir les chevreuils, les cerfs, les daims, etc.
Il peut aussi être employé dans d’autres contextes notamment dans le milieu canin en vènerie mais ce n’est pas le sujet de cet article.
Alors messieurs dames les journalistes qui travaillez dans les grands médias, ne faites plus l’erreur qui donne des frissons aux chasseurs qui voient leurs termes galvaudés dans pas mal d’articles : quand on parle de sangliers, on parle d’une compagnie et quand on parle de cervidés, c’est une harde!
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .