Depuis la fin du mois d’avril, l’arrivée de la peste porcine africaine plane comme une épée de Damoclès sur les territoires limitrophes de la Suisse et de l’Allemagne. Le risque est loin d’être écarté aujourd’hui car le ministère de l’agriculture vient de rehausser le niveau de surveillance de la maladie dans les départements concernés.
Hausse du niveau de surveillance dans le Bas-Rhin et en Moselle.
La peste porcine africaine continue de se diffuser au sein des populations de sangliers en Allemagne, à tel point que la France, qui est indemne de la maladie pour le moment, a décidé de remonter le niveau de surveillance.
Le ministère de l’Agriculture a décidé de monter le niveau d’alerte au rang 2B du réseau SAGIR comme indiqué dans un communiqué de presse publié ce mardi 17 septembre.
Cette décision va permettre d’attribuer plus de moyens et de mobiliser plus d’acteurs sur le terrain afin de tenter de trouver et de signaler au besoin d’éventuels cadavres de sangliers retrouvés dans ces départements de l’Est.
Cette procédure permettra de prendre rapidement les bonnes décisions si un sanglier mort était découvert sur ces territoires et était porteur de la PPA.
La communication ne suffira pas en cas de contamination.
Depuis le mois de juillet, le gouvernement a lancé une grande campagne de communication à destination des personnes qui se rendent régulièrement en forêt mais aussi pour les voyageurs et les agriculteurs qui peuvent être vecteurs de la PPA malgré eux.
L’objectif est de prendre un maximum de précautions et les professionnels de la filière porcine sont d’ores et déjà invités à mettre en place des normes de biosécurité au sein de leurs élevages.
Malgré tout, ces mesures ne suffiront pas en cas d’arrivée de la peste porcine africaine sur notre sol.
L’exemple allemand nous a démontré qu’il était nécessaire d’éviter à tous prix la propagation de la maladie et il se pourrait bien que les chasseurs soient rudement mis à contribution.
En effet, en Allemagne, les chasseurs avaient été sollicités pour créer de véritables « no man’s land » ou les sangliers étaient tirés à vus dans des bandes entières qui découpaient le pays en plusieurs morceaux.
Des chasseurs étaient même rémunérés d’une prime de 300 euros pour chaque individu prélevés lors de cette crise qui menace aujourd’hui la France.
2 réflexions sur « Le ministère de l’Agriculture rehausse le niveau de surveillance à cause de la PPA »
Il serait déjà judicieux de sanctionner les sociétés de chasse qui mettent des amendes à leurs actionnaires pour le prélèvement des laies de plus de 60 ou 65 kgs.
»Des chasseurs étaient même rémunérés d’une prime de 300 euros pour chaque individu prélevés lors de cette crise qui menace aujourd’hui la France.’
UN ÉTAT EN FAILLITE Qui donne toujours de l’argent, et sur lequel certain projet de loi voudrait faire supporter les indemnisations agricoles .
N’en jetez plus , le trou sans fond des Danaïdes est déjà plein.
Un Etat francais libéral doit libéraliser au maximum les règles de chasse trop contraignantes inventées par les chasseurs pour enjoliver leurs petits jeux.
Arrêtons de se foutre de la tête du peuple