Une proposition de loi avait été adoptée il y a quelques mois permettant aux buralistes de vendre des munitions et notamment des cartouches de chasse. Cette autorisation sortie un peu de nulle part n’a pas séduit les commerçant qui ont été finalement très rares à se saisir de l’opportunité.
Trop de travail pour un bénéfice inconnu.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, le test de cette mesure permettant aux bureaux de tabac de vendre des cartouches ne fait pas du tout recette.
Sur près de 90 buralistes, seulement une dizaine d’entre eux avaient entamé les démarches pour pouvoir proposer à leurs clients pratiquant la chasse ou le tir sportif d’acheter des munitions chez eux.
Si l’autorisation a été accordée dès le 1er janvier 2024, aucun buraliste du département n’est allé au bout 10 mois après.
Pour certains commerçants interrogés par les journalistes de France Bleu, c’était beaucoup trop de travail pour, au final, des revenus très incertains :
« Nous sommes allés au départ à une réunion d’information pour voir un petit peu ce que ça impliquait. Ensuite, personnellement, je me suis rendu compte, après la conférence, que c’était beaucoup de travail pour pas grand-chose. Par exemple, on ne savait pas comment trouver et constituer un stock, on ne savait pas non plus les marges possibles« .
Le buraliste de Villefranque rappelle également qu’il n’y a aucune certitude pour que les chasseurs se rendent dans leurs commerces pour se fournir en cartouches. Beaucoup d’entre eux ont déjà leurs habitudes auprès de leurs distributeurs et armuriers et, hormis pour du dépannage, les achats en bureaux de tabac pourraient rester très confidentiels.
Qu’en pensent les chasseurs?
Les chasseurs ont été les premiers surpris par cette histoire dont l’origine reste encore floue aujourd’hui. Les représentants cynégétiques et des buralistes affirment ne pas savoir d’où une telle mesure est apparue et au final, il s’agit pour la majorité d’entre eux d’un coup de com’ du gouvernement qui a annoncé faire un pas vers les deux corporations avec une démarche bien trop complexe à mettre en place.
La majorité des chasseurs cherchent d’ailleurs des munitions spécifique, qui ne seront que rarement en stock chez les buralistes alors finalement, le fait que cette action du gouvernement soit un échec ne les pénalise pas du tout.
Pour les représentants des chasseurs, on se plaint plus pour les buralistes que pour les nemrods car l’État leur a fait les yeux doux avec une opportunité présentée comme lucrative mais finalement extrêmement difficile à mettre en place.
Dans certains départements ou il faut faire beaucoup de kilomètres avant de croiser une armurerie, quelques établissements vont probablement aller au bout de la démarche et proposer des cartouches à côté des cigarettes et des jeux à gratter mais il semble bien que la mesure ne se généralisera pas à travers tout le pays.
Et vous? Auriez-vous aimé que les buralistes proposent majoritairement des munitions dans leurs commerces ou peu vous importe que la mesure ne percute pas?
10 réflexions sur « La vente de cartouches chez les buralistes ne percute pas »
Un buraliste n’est pas un armurier, chacun son métier. Et dire que les mecs qui ont pondu cette loi ont fait de grandes études. Ça fait peur!!
Par contre puisque nos dirigeants ne savent plus quoi faire, pourquoi les armuriers ne vendraient pas des cigarettes.
Et les députés, ils pourraient être pompistes, au service de leurs administrés, ou éboueurs bénévoles …
Soyons aussi débiles que nos politiques
On ne vend pas des cartouches comme des cigarettes, le calibre, le chambrage, le diamètre des plombs, et puis il faut montrer ses documents, ce qui est tout à fait normal, on fait assez » chié » avec ça : permis, assurance,SIA, vous voyez le buraliste vérifier tout ça pendant que les clients attendent, encore une idée de fonctionnaires farfelus
étrange idée ! le régime veut-il offrir des munitions en plus des cartouches de cigarettes, aux cambrioleurs de buralistes ? 🤣
A nepalperou
Oui je maintien : la poule aux œufs d’or à une espérance de vie supérieure
La chasse est attaquée mais c’est surtout les pratiques minoritaires et populaires qui sont le fond de commerce des anti chasses
Je n’attaque rien ni personne mais je constate : les chasses traditionnelles sont dans le collimateur mais ça ne m’empêche pas de défendre la chasse à courre ou la chasse à la bécasse ainsi que de m’émerveiller sur la chasse à l’arc ou autre .
L’impact économique de la chasse pèse lourd et c’est un argument de taille : pensez vous que nous avons les moyens d’attacher les chiens avec des saucisses ? malgré tout le maintien de l’équilibre de la biodiversité est notre préoccupation première mais nous prenons du plaisir à chasser sans jouer le rôle de mercenaire que certains veulent nous coller
Et oui !!! Les médicaments dans les grandes surfaces , les cartouches chez le buraliste , un robot à la place du docteur en zone rurale : l’intelligence artificielle bref nous voilà devenus un pion sur un damier, un chiffre d’affaire depuis le jour de notre naissance jusqu’à notre mort sans distinction de riche ou pauvre.
Heureusement l’impact économique de la chasse est croissant malgré la diminution du nombre de chasseurs et c’est peut être ce qui explique les problèmes des chasses traditionnelles ( pas suffisamment dépensières)
La chasse populaire sacrifiée sur l’hôtel du business
Il faut se poser la question de l’autorisation des modérateurs de sons et des munitions subsoniques : c’est arrivé comment ???
Posons nous aussi la question de la grenaille de substitution au plomb : le malheur des uns fait le bonheur des autres fiscalités comprises
»La chasse populaire sacrifiée sur l’hôtel du business » dites vous
l’interprétation de votre affirmation peut être multiple et être appliquée à la pratique très mercantile des marchands de chasse qui FINIRONT PAR TUER LA CHASSE
Coup de com du gvt…y Zont fait Chiers les magasins de vente de produits ruraux qui avaient des armoires renforcees pour ça
Les associations anti chasses et abolitionnistes n’oublieront pas » le gibier dit de tir » ces jours sont comptés . Il y a un manifeste de 75 associations ecolos qui pousse pour l’interdiction .
Dans la vie chacun à sa place chacun son boulot !