Impossible de chasser le loup au niveau régional si l’espèce est considérée comme protégée dans le reste du pays, c’est la Cour de Justice de l’UE qui a fait ce rappel alors que dans une région d’Espagne, la chasse aux loups était rendue possible.
Incompréhension entre l’UE et les pays membres.
La question du loup reste encore aujourd’hui assez floue dans plusieurs pays membres de l’Union Européenne. L’UE avait en la personne d’Ursula von der Leyen annoncé que des mesures plus souples allait être mises en place concernant la gestion du loup et que les administrations pourraient plus facilement gérer l’espèce au niveau local.
C’est une démarche assez logique car il paraît évident que le loup est potentiellement bien plus présent en rase campagne et dans les massifs forestiers qu’au beau milieu de la région parisienne.
Les pays devaient donc pouvoir gérer plus facilement la question du grand canidé comme l’a fait la France à travers des autorisations de tirs de défense plus facilement accordés en cas d’attaques sur les troupeaux.
D’autres régions d’Europe ont décidé d’aborder le sujet différemment en autorisant la chasse du loup en se basant comme la France sur des quotas de prélèvements mais la démarche passe mal. C’est le cas à Castille-et-Leon en Espagne ou la chasse du loup pouvait être autorisée sous conditions bien que la gauche espagnole ait placé le loup sous le régime d’une protection stricte.
Après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, il s’avère que la chasse du loup ne peut être ouverte dans une région ou l’espèce prolifère ne peut être autorisée tant que l’espèce reste classée comme protégée au niveau national.
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La classification de l’espèce ne se jouant pas au niveau national mais Européen dans la majorité des cas, c’est donc l’Europe qui décide encore de ce qui peut ou non être géré au niveau local.
Les écologistes se frottent les mains.
C’est bien un groupe écologiste qui a porté l’affaire devant la justice de l’UE et la région de Castille-et-Leon n’est pas la seule concernée car l’État fédéral du Tyrol en Autriche était également dans la même configuration.
Des dérogations pouvaient être accordées pour chasser le loup sous certaines conditions mais cette porte a été définitivement fermée par les verts Européens.
Le dogme écologiste ne vise donc pas du tout à protéger le loup mais encore une fois à attaquer les chasseurs car, que les prélèvements soient organisés par des chasseurs selon des quotas ou par des louvetiers selon les mêmes quotas, quelle différence?
Le mot chasse est certainement le seul élément qui donne réellement envie aux écologistes de mener une action jusqu’au niveau international car à l’arrivée, le résultat sera évidemment le même…
2 réflexions sur « Le classement protégé du loup ne permet pas de le chasser au niveau régional »
Pas d’inquiétude, à la vitesse ou il se reproduise , on finira par nous obliger comme pour le sanglier à le tirer toute l’année……
Le fond de commerce des écologistes c’est les actions anti chasses !!!! Mais il ne faut pas non plus se tromper : le drame pour le loup comme d’ailleurs les chasses traditionnelles mais aussi l’agriculture c’est d’avoir perdu la souveraineté, de ne plus pouvoir prendre des décisions de bon sens sans se heurter au dictat de l’Europe !!!!
Successivement des minorités sont attaqués et le message des élections européennes ne semble pas entendu .