La Suisse a longtemps été prise comme un exemple à suivre par les animalistes pour sa politique qui était, selon eux, la meilleure à appliquer en ce qui concerne la chasse et la gestion de la biodiversité. Pourtant, depuis quelques années, les décisions lapidaires prises par nos voisins Helvètes semblent contredire cette vision des choses.
Un petit raton laveur sauvé par un chasseur.
Cette histoire débute lorsqu’un garde chasse de la commune de Sissach dans le canton de Bâle-Campagne, est chargé de la régulation de plusieurs ratons laveurs dans son secteur.
En tant qu’espèce invasive, les ratons laveurs peuvent être prélevés de différentes manières et le garde a donc suivi les directives données par les autorités.
Au détour d’une de ses tournées sur son territoire, l’homme est tombé sur un tout petit raton laveur, qui avait été abandonné par sa mère et, ne pouvant se résoudre à tuer sur place le petit animal, a décidé de le recueillir.
Il a donc pris le temps de le soigner, de le nourrir et de s’assurer qu’il était en bonne santé avant d’entamer les démarches pour le confier à un parc animalier qui lui offrirait une vie paisible, ne pouvant plus être relâché en pleine nature.
Les autorités du canton n’acceptent aucune exception.
Malgré toute la bonne volonté du garde chasse, les services bâlois ont systématiquement refusé ses demandes bien que le petit raton laveur aurait pu être placé dans un parc animalier situé dans le canton de Soleure.
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Les autorités Suisse considèrent qu’une espèce invasive ne peut bénéficier d’un traitement de faveur et qu’aucune exception ne devait être acceptée.
Leur argument tient sur le fait que si une exception devait être faite, d’autres personnes tenteront de sauver des animaux dans le même contexte.
Le petit raton laveur a donc été euthanasié sur décision de l’administration qui souhaitait se montrer intransigeante sur le sujet.
De son côté, le garde chasse a décidé de montrer son ressentiment en démissionnant de l’intégralité de ses fonctions.
2 réflexions sur « Les autorités Suisses refusent de gracier un petit raton laveur sauvé par un garde chasse »
Il faut savoir faire des exceptions, l’humain est inhumain , l’animal est plus humain que nous misérables bipèdes !
Le garde chasse a démissionné ou il « a été démissionné »? ne pas appliquer la loi dans le cadre de ses fonctions est en effet un motif de mise à pied (pour le moins).