On apprenait la semaine dernière que les deux militantes écologistes ayant jeté de la soupe sur un tableau de Claude Monet en février dernier avaient été relaxées par le tribunal correctionnel de Lyon. Le parquet a décidé de faire appel de cette décision.
Une dégradation qui a fait réagir.
La nouvelle mode parmi les associations écologistes radicales est de détériorer des biens publics ou des monuments pour attirer le regard des médias et essayer de faire parler de la cause qu’ils défendent.
Bien souvent, leur message reste pourtant inaudible et seuls les dégâts causés sur les œuvres d’arts et les bâtiments restent dans les têtes.
Ce fut le cas pour l’action menée par deux militantes écologistes qui ont jeté de la soupe sur le tableau intitulé « Le Printemps » de Claude Monet, exposé au Musée des Beaux Arts de Lyon en février dernier.
L’attaque des activistes contre ce tableau a forcément fait réagir même si les dégâts ont heureusement été limités compte tenu du fait que la peinture est protégée par une vitre.
Malgré tout, le cadre a été endommagé lors du lancé de soupe et la tentative de dégradation reste caractérisée puisque les deux militantes se sont filmées en train de commettre leur acte.
Le parquet de Lyon fait appel de la relaxe.
La semaine dernière, le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict et a décidé de relaxer les deux militantes écologistes, considérant que « les éléments constitutifs de l’infraction n’étaient pas établis ». Si le coût du lancé de soupe a été estimé à plus de 2000 euros de réparations, la mairie de Lyon dirigée par les écologistes n’a demandé qu’un euro symbolique pour ne pas poursuivre outre mesure les deux activistes.
Les avocats de la défense avaient quant à eux plaidés la liberté d’expression pour justifier l’acte mené par les deux jeunes femmes.
L’annonce de la relaxe n’est pas passée inaperçue et de nombreux internautes se sont indignés de voir que l’on pouvait dégrader des musées et des tableaux en toute impunité.
Alors que l’on pensait que l’affaire était clause, le parquet de Lyon a décidé de faire appel de la décision du tribunal correctionnel.
Le feuilleton juridique autour de cette histoire n’est donc pas encore terminé.