Comme chaque année, les arrêtés concernant la période de chasse complémentaire du blaireau sont attaqués dans quasiment tous les départements de France concernés. Cette fois, c’est dans le Finistère que les animalistes sont parvenus à faire suspendre la période de chasse complémentaire du blaireau.
Pas assez de dégâts significatifs attribués aux blaireaux.
C’est devenu maintenant une habitude, tous les ans des associations animalistes s’attaquent aux arrêtés concernant la chasse. Peu importe lesquels, ils sont aujourd’hui systématiquement attaqués par les avocats des militants qui essaient toujours de trouver le moindre détail sur lequel se concentrer afin que la justice ne leur donne raison.
En cette saison, ce sont les arrêtés concernant la chasse complémentaire du blaireau qui sont attaqués. Après les Pyrénées-Atlantiques, c’est maintenant aux chasseurs du Finistère de voir suspendre leur arrêté.
Les blaireaux ne seront donc pas encore déterrés dans ce département car le tribunal administratif de Rennes a jugé qu’il n’était pas possible d’attribuer à l’espèce suffisamment de dégâts significatifs justifiant le maintien de la vènerie sous terre.
Cette décision n’est pas une surprise dans le Finistère car la préfecture voit régulièrement ses arrêtés en la matière attaqués par les associations animalistes.
Une politique qui finira par faire des dégâts.
Dans de nombreux départements, les tribunaux se rangent régulièrement du côté d’une poignée de militants qui n’ont pour seul objectif que de faire interdire la chasse en France sous toutes ses formes.
Si depuis quelques temps, les tribunaux comme les médias ont décidé de se ranger du côté de ces anti-tout, le fait est que c’est sur le terrain que l’addition se paye.
La vènerie sous terre se pratique avant tout par des équipages qui sont appelés pour intervenir sur des terriers lorsque ces derniers représentent un risque pour des infrastructures ou que des dégâts de blaireaux ont été constatés dans un secteur.
La suspension de la période de chasse complémentaire du blaireau empêche donc les chasseurs d’intervenir au besoin selon les demandes d’entreprises, d’agriculteurs ou de particuliers et si les juges continuent de se positionner de la sorte sans laisser les acteurs de terrain gérer la situation, la prolifération des blaireaux risque bien de poser de nouveaux problèmes dans les années à venir.
3 réflexions sur « La chasse complémentaire du blaireau suspendue dans le Finistère »
Encore un A.P. annulé. Comme d’habitude, les écolos ont encore gagné. Certainement qu’ils avaient un meilleur dossier que les chasseurs.
Il serait quand même grand temps que les chasseurs répondent à la mise en consultation du public des A.P. et d’y apporter les éléments indispensables à contrer les ecolos. Trop peu de chasseurs consultent . Il ne faut pas se plaindre ensuite !
La tactique du GRIGNOTAGE !
C’est une évidence .
Le blaireau fait bien plus de dégâts que le sanglier.
Il faut absolument faire remonter les informations de dégâts.
Quand le déterrage sera définitivement interdit , les victimes de dégâts trouveront d’autres solutions pour diminuer le nombre de blaireaux .
Je crains que ces solutions ne soient pas très sélectives .
Si il y a peu de dégâts selon les associations écologiste , qu’ils commencent par les indemniser ..
De plus la chasse sous terre du blaireau est une chasse ou l’animal a toute ses chances .
Mais pour le savoir , il faut l’avoir pratiquée.