La présence des sangliers en pleine ville est devenu un véritable casse-tête pour certaines communes qui n’ont plus d’autres choix que de faire intervenir les lieutenants de louveterie pour assurer la sécurité des populations. Dans l’Oise, l’une de ces interventions fait polémique après que deux sangliers aient été tués en plein jour au pied d’immeubles situés à proximité d’un centre-ville.
Deux sangliers tués à Saint-Maximin.
Depuis quelques temps, deux sangliers étaient régulièrement aperçus entre les immeubles du quartier Champignolles à Saint-Maximin, commune située au nord de Paris, juste au sud de Creil.
Voilà plusieurs mois que les sangliers s’attaquaient aux pelouses de différents quartiers mais cette fois, c’est en plein jour qu’une laie et un mâle ont été vus en train de déambuler au milieu des immeubles.
Craignant pour la sécurité des habitants, la préfecture a demandé l’intervention des lieutenants de louveterie le 05 mars dernier pour s’assurer que les animaux ne représenteraient pas de danger pour la population.
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Les louvetiers se sont donc rendus sur place et ont été contraints d’abattre les deux animaux qu’ils ont ensuite évacué.
Les riverains partagés par cette intervention.
Les lieutenants de louveterie sont intervenus vers la fin de l’après-midi et le moins que l’on puise dire,c’est que leur intervention n’est pas passée inaperçue.
Certains habitants se sont montrés reconnaissants de la gestion rapide de la situation. Ils avaient peur de croiser un des sangliers dans la rue lors d’une de leur sortie et de se faire charger.
D’autres ont trouvé l’intervention des louvetiers inadmissible. Sous couvert du fait que ces derniers sont venus en pleine journée, quelques riverains ont trouvé qu’il était inconcevable de tuer des sangliers pendant les vacances scolaires. Cela suggère qu’il ne faut donc surtout pas tuer les sangliers devant les gens, à fortiori quand des enfants peuvent voir la scène.
La situation nécessitait pourtant une intervention rapide afin d’éviter que les sangliers ne blessent quelqu’un, voire même un enfant, justement parce que la période des vacances scolaires bat son plein.
La polémique est alors engagée et les associations de protection animale n’hésitent pas à souffler sur le feu. L’une d’entre elle a annoncé qu’elle allait se mettre en quête des éventuels petits de la laie afin de les mettre à l’abri si une nouvelle intervention devait être décidée par la préfecture.
4 réflexions sur « Deux sangliers abattus au pied des immeubles au nord de Paris font polémique »
On ne doit pas tirer devant les enfants c’est une honte même les dealers le savent puisqu’ils tirent le plus souvent la nuit. Je n’entends pas les écolos commenter quand des coups de feu sont tirés en ville par ces gangsters…pour eux ce sont des commerçants qui défendent leur territoire sans doute….des exemples pour les gosses
Faut pas mélanger les humains et les animaux,
Les dealers devraient être en prison et les animaux en forêt ou dans les bois.
Comment peut-on faire une telle comparaison.
Inutile de vous dire comment les enfants peuvent-ils se protéger en cas de charge des sangliers qui restent des animaux sauvages et très puissants.
Le seul moyen est de les piéger avec toutes les complications que cela comporte ou les tuer.
Ils sont habitués à vivre dans les habitations il faut les éradiquer pour retrouver une vie normale.
Pauvres écolos qui n’y connaissent rien : « ils se sont mis en quête des petits de la laie » sachez que les petits collent leur mère en permanence et que si il y en a un qui traine ,il est rappelé à l’ordre par un gros souffle de maman et toute la bande file droit . On a eu des perles aussi par chez nous , un écolo a vu une biche effrayée à plus de 100 km/ h dans la foret,et des bois de chevreuil (qui tombent naturellement en novembre) arraché a vif par des chasseurs .
Quand on ne sait pas on ferme sa gue…. Demandez aux gens de la campagne, ils vous dirons comment ça marche la vraie vie.
Bravo pour votre analyse