Le chat domestique est une espèce qui fait énormément de tort à la biodiversité dans le monde entier. Le problème est connu mais peu de choses sont actuellement mises en place pour freiner l’impact du félin sur les espèces locales malgré les différentes études scientifiques menées à travers le globe.
Une nouvelle étude mesure la présence du chat dans les zones Natura 2000.
Difficile d’aborder ce sujet sans risquer d’être violemment insulté voire même menacé comme ce fut le cas pour l’un des scientifiques du GIEC qui avait osé placer le chat comme un danger pour la biodiversité. Pourtant, même les associations de protection animale en sont conscientes et ont déjà mené des campagnes de prévention pour limiter l’impact des chats sur la faune sauvage bien que le message soit resté jusqu’ici inaudible.
Dans une nouvelle étude publiée sur le site sciencedirect.com, des scientifiques de la fondation Artemisan ont souhaité en savoir plus sur la présence et les déplacements des chats sur les zones classées Natura 2000.
Les sites classés « sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne » comme l’explique le site officiel.
Protéger l’habitat et les espèces semble assez compliqué en sachant qu’un prédateur aussi redoutable que le chat se promène en permanence sur les espaces concernés.
C’est pourtant le cas comme l’expliquent les scientifiques dans leur étude :
« Les chats domestiques ( Felis catus ) en liberté dans les zones naturelles sont considérés comme l’une des principales menaces pour la biodiversité dans le monde, en particulier dans les zones à haute valeur de conservation telles que le réseau Natura 2000 de l’Union européenne. […]
Nous avons piégé et suivi cinq chats adultes peut-être sans propriétaire (trois femelles et deux mâles) sur quatre sites situés dans des habitats de terres agricoles et de zones humides. […]
En général, les chats parcouraient de plus longues distances le soir par rapport aux autres périodes. Dans les terres agricoles, les chats suivis avaient tendance à rester à proximité des bâtiments agricoles, où des sources anthropiques de nourriture étaient disponibles, tandis que dans les zones humides, les chats combinaient des lieux habités avec des zones naturelles, de sorte que les modèles de comportement pourraient s’expliquer par une combinaison de ressources alimentaires et de comportement de chasse. »
Pour réduire l’impact du chat, les scientifiques proposent que des campagnes de piégeage sélectives soient menées à proximité des zones ou les chats s’alimentent non loin des bâtiments, afin de vérifier d’une part s’ils ont un propriétaire auprès desquels une campagne de prévention peut être menée ou d’autre part, si des chats sans puces ni marquages peuvent être massivement adoptés.
Difficile de mettre les propriétaires de chats au pas.
Nous sommes nombreux à connaître le fameux argument des propriétaires de chats quand on leur parle de la nécessité de ne pas laisser un animal domestique en divagation : « oui mais c’est pas pareil, c’est un chat, pas un chien, je vais quand même pas l’enfermer ».
Dans certaines contrées, les autorités ont été contraintes de tordre le bras aux propriétaires de chats indélicats en allant jusqu’à imposer un couvre-feu pour les félins ainsi que l’obligation de les promener en laisse.
Une situation que l’on imagine assez mal dans notre pays même si comme le rappellent souvent les scientifiques, le chat n’est pas responsable, il ne fait que suivre son instinct. C’est avant tout l’être humain qui est à blâmer pour sa gestion catastrophique de la situation et le manque d’actions menées pour éviter que les chats ne représentent un tel danger pour la petite faune.
10 réflexions sur « Le chat domestique mis en cause dans une étude pour son impact sur la biodiversité en zone Natura 2000 »
je n entends pas la lpo de mr dugraindubourg parler de la destrution des oiseaux par les chats d apres une etude ecossaise les chats detuiraient par an 50 millions d oiseaux c est tellement plus facile pour cette ligue d accuser les chasseurs
cherchez l erreur !!!!!!
je suis chasseur et propriétaire d’un chat depuis qu’il ne sort plus je revois des lézards gris et vert et l’hiver,le nombre d’oiseaux aux mangeoires a triplé.
Cajolé à l’intérieure et sortie en laisse pour manger de l’herbe, mon chat se porte très bien(8 kl) et par habitude préfère le canapé . prendre un chat et le laissé divaguer est irresponsable car même nourris il agis comme un prédateur par jeux .
Bonjour,
Même remarque, tous les petits lézards gris on disparu de mon jardin depuis l’arrivée de 8 chats errants et de 5 petits en supplément venus en renfort pendant l’été. Il n’y a plus de mésanges, de rouges-gorges, de merles. j’ai écrit un courrier à monsieur Bougrain Dubourg de la LPO. Il ne m’a jamais répondu.
Que faut-il faire ?
l’urbanisation de nos campagnes contribue à la disparition de celles ci….
Un lotissement de 50 maisons, c’est 100 voitures de plus,c’est 50 tondeuses/débroussailleuses, 50 m de queue à la déchèterie, 50 diesels (moteur froid) car les enfants sont handicapés et ne peuvent pas marcher pour aller à l’école, et surtout 50 animaux domestiques minimum (chien/chat) dont on s’occupe plus ou moins .
Dans certains pays (et municipalités) le confinement des chats et obligatoire de fin février a fin juillet, et les chiens sont tenus en laisse.
l’année dernière, sur mes 5 nichoirs , 4 couples de mésanges ont couvés et je ne sais pas si un seul petit a pu apprendre à voler (les chats attendaient au pied de l’arbre)
Inutile de faire à chaque génération des études couteuses sur le chat , c’est un chasseur à l’origine et tout bon paysan le sait . Alors pourquoi faire un caca nerveux à chaque fois qu’on parle du chat .??? . Le propriétaire d’un animal quel qu’il soit en est responsable et ne doit pas le laisser divaguer .
@ Monsieur Claude Chausset
Non, monsieur, il ne s’agit pas de faire un « caca nerveux » mais de répéter inlassablement que les chats sont un fléau pour espérer que les choses changent. Bravo à Chasse Passion de parler encore de ce problème. C’est bien en le martelant sans arrêt qu’on se décidera à agir efficacement en haut lieu comme l’ont fait les Australiens. Faute de quoi, les gens finiront par agir « hors la loi ». Personnellement, j’en ai ras le bol des ces chats en divagation qui détruisent mon jardin, les nichées d’oiseaux, les nids de perdrix, les lapereaux, les faisans jusqu’à parfois 3 km du village. Chez moi, ils entrent même dans les chambres par les fenêtres.
Rien n’est fait, Rien du tout, absolument Rien de Rien. Je vais donc mandater un « tueur à gage » ou m’occuper moi-même du Système D pour éradiquer ces indésirables prédateurs. Il y en a marre !
Ces s********* de chats détruisent tout, des passereaux du jardin en passant par les merles et les nichées de perdrix. En Australie, ils les ont carrément éradiqués. 95% des Australiens ont approuvé cette mesure salutaire pour sauvegarder les espèces endémiques menacées d’extinction. En France, les animalistes et autres associations hors sol monteraient au créneau. Les propriétaires de chats sont responsables de leur divagation, quoi qu’ils disent. En ville, les chats se baladent-ils sur les boulevards ? Non ! Direction fourrière. Il faudrait un bon PV à mettre à ces irresponsables et capturer tous les chats errants pour les remettre aux asso animalistes qui marchent sur la tête. C’est possible. Au niveau des communes, notamment à la campagne, il suffirait d’un arrêté !
Dernièrement, une association de protection des chats s’était installée dans le hall d’un magasin Intermarché et demandait aux clients de faire un don ou de donner des pâtés pour les matous. J’ai mis leur pub à la poubelle et leur ai dit mon sentiment sur la question !
Ces s********* de chats, qui en plus viennent pisser partout et dévaster les jardins, sont un vrai fléau !
Je suis totalement d’accord avec vous , le « caca nerveux » est pour ceux qui défendent inconsidérément cet animal et qui la plupart du temps le laisse errer en totale liberté sans tenir compte des dégâts qu’il occasionne .
En Australie ils ont trouver la solution depuis plusieurs années.
Oulala , la ça va cracher dur , attention les oreilles.
La mimine est pointée du doigt …