La chanteuse Stone vole au secours des pigeons de Reims capturés avant leur mise à mort

Dans la ville de Reims, les pigeons sont des milliers à voler par dessus les bâtiments, à y trouver de quoi se nourrir et surtout à déféquer un peut partout. Cette situation n’est tenable pour aucune grande ville concernée et les pigeons sont donc visés par des procédures pour réduire leur nombre. Face à ces procédures, la chanteuse Stone a décidé de monter au front.

Des mots bien choisis pour faire le buzz.

La chanteuse Stone, qui est marraine de l’association Stéphane Lamart, a décidé d’envoyer un courrier au maire de Reims car les conditions dans lesquelles les pigeons sont régulés sont pour elle insoutenables.

Ses mots ont été repris dans le communiqué de l’association qui explique que « les méthodes utilisées par la ville sont barbares et inhumaines ».

Autre phrase forte qui devrait être reprise massivement dans les médias :

« Actuellement, les pigeons sont tués par implosion de leurs poumons, dans des caissons desquels on fait le vide d’air. »

Imaginez le nombre de réactions sur les réseaux sociaux suite à la publication de ces mots qui sonnent comme une révélation visant à déstabiliser les élus de la commune qui ont validé une pareille horreur.

Encore une fois, les animalistes ont soigneusement choisi un champ lexical adapté à la poursuite du buzz mais n’apportent qu’assez peu de solutions pour éviter la prolifération des oiseaux.

Installer des pigeonniers et stériliser les œufs.

Comme dans tous les discours animalistes, les solutions sont simples à mettre en place si on les écoute. « Il suffit » d’installer des pigeonniers en ville et « il suffit » de secouer les œufs ou de les percer pour faire baisser les populations sur le long terme. Pour d’autres, « il suffit » également de proposer du maïs contraceptif aux pigeons et le tour est joué.

Pour autant, le ratio entre l’investissement et les effets sur la population ne sont pas les mêmes qu’en ce qui concerne la régulation.

Il y a quelques années, les pigeons étaient mis à mort de diverses façons et c’est sous couvert de l’éthique que les caisson à euthanasie ont été créés.

Malgré le vocabulaire employé par Stone et les animalistes, ce sont en partie les écologistes et les scientifiques de l’époque qui ont poussé à l’utilisation d’un caisson hermétique, dans lequel les pigeons capturés sont placés avant qu’il ne soit rempli de CO2.

Au bout de quelques instants, les pigeons s’endorment et le gaz fait le reste.

Cette solution a été considérée par beaucoup jusqu’ici comme la méthode la plus éthique à utiliser pour la mise à mort des pigeons de ville.

Aujourd’hui, cette solution ne semble plus convenir aux animalistes qui jugent la procédure barbare et d’un autre âge.

S’il est évident qu’il faut sans cesse trouver des meilleures solutions pour éviter au maximum la souffrance animale, il ne faut pas non plus tomber dans les extrêmes car aujourd’hui, c’est cette procédure qui est remise en cause, mais demain?

Peut-être que l’usage de maïs contraceptif ou que le fait de percer les œufs engendre un stress conséquent pour les pigeons et que les empêcher d’avoir une progéniture peut les mener à de l’anxiété?

En attendant, les villes prennent très au sérieux les demandes animalistes et vont étudier de près les solutions qu’ils exposent comme la ville de Reims qui a indiqué devenir pro-active sur le sujet.