Dordogne : la présence de la maladie d’Aujeszky confirmée suite à la mort de trois chiens

Trois chiens de chasse ont trouvé la mort en Dordogne après avoir développé des symptômes inquiétants proches de ceux de la pseudo-rage aussi appelée la maladie d’Aujeszky. Les soupçons étaient forts présents au moment des faits mais les analyses sont désormais terminées et confirment la présence du virus.

Trois chiens morts d’Aujeszky en décembre dernier en Dordogne.

En décembre dernier, trois chiens ont été touchés par des symptômes étranges. Deux chiens ayant contracté la maladie étaient originaires du secteur de Belvès et un du Périgord Noir.

Rapidement, les vétérinaires qui ont constaté les symptômes ont alerté les autorités qui a suivi jusqu’à la Fédération des chasseurs.

Quelques semaines d’attente ont été nécessaires pour avoir le fin mot de l’histoire et ce jeudi 8 février, les résultats des analyses confirment qu’il s’agit bien de la maladie d’Aujeszky comme le rapportent les journalistes de France Bleu Périgord.

Les vétérinaires avaient pris la décision d’euthanasier les chiens de chasse qui présentaient les symptômes du virus puisque jusqu’ici, aucun traitement n’existe et la mort est fulgurante. Les analyses confirment donc qu’il s’agissait de la bonne décision et que les chiens concernés n’auraient pas pu être sauvés.

La maladie d’Aujeszky, un fléau qui touche toute la France.

Depuis quelques mois, plusieurs régions de France sont touchées par la maladie d’Aujeszky. Si la maladie n’est pas transmissible à l’homme, c’est un véritable fléau pour les chiens de chasse qui se trouvent infectés suite aux contacts avec les sangliers.

Les suidés semblent être aujourd’hui un des vecteurs majeurs du virus. Il est donc recommandé aux chasseurs d’être extrêmement attentifs et prudents dans les contacts que peuvent avoir les chiens avec le grand gibier.

La Fédération de Dordogne invite donc les chasseurs à éviter de laisser les chiens au contact des sangliers pendant et après la mise à mort, puisque le virus se propage essentiellement au moment ou il y a du sang.

La Fédération encourage également les sociétés de chasse à faire diminuer drastiquement les populations de sangliers qui véhiculent la maladie.

De même, une attention toute particulière doit être apportée aux viscères et aux déchets de la venaison après la découpe du gibier qui doivent être placés à l’abri de potentiels autres carnivores qui pourraient propager à leur tour la maladie dans la nature.