Depuis plusieurs mois, un phénomène prend de l’ampleur dans toutes les villes de France, de plus en plus d’animaux causent des problèmes aux urbains. Des sangliers, des renards, des lapins, des pigeons et parfois d’autres s’installent de plus en plus près des zones habitées. Si dans la majorité des cas, les choses se règlent assez rapidement, l’augmentation significative de certaines populations oblige les communes à prendre des mesures.
Toujours plus d’animaux en ville.
Il ne se passe pas une journée sans que des sangliers se décident à aller faire une petite balade dans un centre-ville. Ce n’est pas la seule espèce qui pose problème, même s’il s’agit de la plus imposante, car d’autres espèces s’adaptent au mode de vie urbain et s’habituent à vivre entourés d’êtres humains, de voitures ou de trottinettes électriques.
Bien que la présence d’animaux sauvages a tendance à attendrir les urbains qui se pâment devant un lapin sur une pelouse ou face à une bette rousse qui semble perdue sur un boulevard, les choses changent radicalement quand les lapins commencent à déstabiliser un terrain ou quand une compagnie de sangliers débarque pour étaler les poubelles devant chez eux.
Cette réaction est légitime mais elle arrive sur le tard alors que bien souvent, les chasseurs, les agriculteurs et de nombreux ruraux ont alerté longtemps à l’avance des conséquences liées à l’augmentation des populations d’animaux sauvages.
Dans nos campagnes nous savons comment gérer ces situations mais en pleine ville, les solutions sont limitées de par l’environnement.
Faudra-t-il permettre aux chasseurs de chasser en pleine ville?
Finalement, le film Chasse gardée serait-il plus réel que prévu? Des chasseurs pourront-ils chasser au pied des immeubles de Paris, Marseille ou Toulouse?
Bien sur que non, une telle mesure est totalement impossible à mettre en œuvre et les chasseurs ne sont absolument pas intéressés par ce genre d’actions. Néanmoins, on peut s’attendre à voir fleurir de nouvelles façons de chasser ou à de nouvelles manières d’intervenir dans les zones les plus proches des villes et qui nécessitent qu’une régulation soit menée.
Dans les périphéries, les friches inaccessibles aux chasseurs sont de véritables viviers pour les espèces capables de s’adapter à un nouvel environnement.
Cette situation nécessite de plus en plus d’interventions de lieutenants de louveterie mais si le gibier venait à être de plus en plus présent à proximité des zones urbaines, leur intervention risque bien de devenir limitée.
Il n’est donc pas impossible que de nouveaux modes de chasse voient le jour à travers la chasse à l’arc par exemple, plus propice à la régulation du gibier dans cet environnement ou au piégeage.
Certaines communes ont également opté pour des tirs de destruction en ce qui concerne certains animaux comme en Dordogne ou un professionnel a été mandaté pour tirer les pigeons avec une arme à air comprimé.
On peut également penser à la fauconnerie ou même au furetage, qui sont des modes de chasse qui peuvent aussi s’adapter à l’environnement urbain selon le gibier visé.
Seul l’avenir pourra nous dire si cette éventualité va se préciser mais il est difficile d’imaginer quelles sont les issues pour les autorités en matière de gestion efficace des animaux en ville à court terme.
2 réflexions sur « Les chasseurs pourront-ils bientôt chasser en ville? »
Les villes, plus vertes qu’autrefois, sont devenus un refuge pour nombre d’animaux qui y trouvent de meilleures conditions de vie que dans des campagnes où leurs habitats sont détruits par l’agriculture intensive et les aménageurs de tout poil. Ni les écoles, ni les chasseurs ne doivent s’en réjouir. C’est un mauvais signe de la destruction des biotopes.
cela fait déjà bien longtemps que les chasseurs a l arc participe a la régulation de certains gibier ou ragondin dans des zone périurbaine