La Fédération des chasseurs de la Loire va se porter civile pour acte de barbarie sur des chiens de chasse

Le week-end dernier, des chasseurs ont retrouvé leurs sept chiens morts alors qu’ils étaient entrés sur la propriété de la communauté Longo-Maï. Les membres de cette communauté ont affirmé avoir été contraints de tuer les chiens de chasse qui sen prenaient à leurs animaux domestiques mais les chasseurs ne croient pas à cette version des faits.

Sept chiens de chasse tués à coups de fusil.

Lors d’une journée de chasse qui s’est déroulée samedi dernier, sept chiens de chasse ont été tués au fusil par les propriétaires d’un terrain situé à Chanéac en Ardèche.

Les chiens poursuivaient un sanglier quand ils ont fini par se trouver sur la propriété de la communauté Longo-Maï, une communauté qui souhaite vivre en autonomie et limiter ses échanges avec le reste de la société.

Plusieurs coups de feu ont été entendus par les chasseurs qui se trouvaient à proximité et quand ils sont arrivés sur place, ils ont découvert que leurs compagnons avaient été abattus les uns après les autres.

La communauté Longo-Maï s’est exprimée par la suite en affirmant qu’ils n’avaient pas eu le choix car les chiens de chasse étaient en train de dévorer leurs propres cochons.

Cette histoire fait grand bruit depuis plusieurs jours dans les médias et les élus locaux ont eux-aussi réagi face au scandale que cette affaire génère.

Les chasseurs de la Loire solidaires de leurs confrères Ardéchois.

Une plainte a été déposée par les chasseurs Ardéchois mais ces derniers ne seront pas les seuls à vouloir se porter partie civile dans cette affaire.

La Fédération des chasseurs de la Loire a également souhaité se montrer solidaire et a annoncé récemment via les réseaux sociaux qu’elle se porterait également partie civile.

Cet acte de barbarie, comme le qualifient les chasseurs de toute la France, doit être sanctionné à sa juste mesure et du côté des chasseurs de la Loire, la version avancée par ceux qui ont abattu les chiens ne fait pas non plus l’unanimité :

« L’extrême violence de cet acte de barbarie perpétré à l’encontre des chiens de chasse, attaque organisée et délibérée s’est soldée par la mort de sept compagnons à quatre pattes de nos amis chasseurs Ardéchois. »

Dans ce même communiqué, elle appelle les associations de protection animale à s’emparer du dossier ainsi que les différentes associations de défense de la chasse et de la ruralité.

« Nous sommes une communauté de citoyens qui pratiquent leur passion dans le strict respect des textes en vigueur et demandons que l’état de droit fasse respecter les règles du bien vivre ensemble! Cet acte ne doit pas rester impuni! »