Après un commentaire sur l’impact des chiens et des chats sur l’environnement, François Gemenne, membre du GIEC, a été la cible d’une vague de haine surtout portée par les réseaux sociaux. Il a reçu de nombreuses insultes et même des menaces de mort pour avoir osé aborder ce sujet qui a fait bondir les animalistes de tous poils devant leurs postes de télévision.
Le chat et le chien ont un impact sur l’environnement.
La société a énormément évolué dans ce qu’elle a de meilleur jusqu’à nos jours mais tout n’est pas tout rose et il reste des questions qu’il ne faut manifestement pas trop poser.
François Gemenne, membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été invité ce mercredi 13 décembre sur des plateaux de télévision au sujet de la COP28 mais il a également évoqué l’impact que peuvent avoir nos compagnons sur l’environnement.
Il cite la pollution générée par l’industrie alimentaire en ce qui concerne le chien, qui fait donc peser sur l’animal un bilan carbone qu’il faut prendre en compte.
Il explique aussi que, bien que le sujet soit toujours soigneusement évité, le chat est un véritable danger pour la biodiversité de par les proies régulières qu’il capture.
"Le chat est une catastrophe pour la biodiversité, le chien est une catastrophe pour le climat", François Gemenne, membre du GIEC pic.twitter.com/tLZWBxry26
— LCI (@LCI) December 13, 2023
Insulté et menacé de mort pour avoir constaté des faits.
Ce n’est pas une surprise pour le monde cynégétique, habitué aux attaques menées par les animalistes sur notre belle passion, mais depuis ses paroles lancées à l’antenne, François Gemenne a reçu de nombreux messages et pas des plus amicaux.
Invité le lendemain sur le plateau de Quotidien, ce membre du GIEC a pu expliquer à quel point les réactions avaient été virulentes à son encontre depuis qu’il avait cité l’impact du chat et du chien sur l’environnement.
« Je n’ai jamais reçu de toute ma carrière autant d’insultes ou de menaces de mort de la part de gens affiliés à la SPA, à la Fondation Brigitte Bardot, etc. C’est absolument délirant. »
Ce dernier n’a pourtant jamais parlé d’une mesure quelconque visant à diminuer le nombre de chats ou de chiens en France, il a simplement mis le doigt sur des faits établis mais qui ne sont apparemment pas du goût des animalistes.
En fin de séquence, il explique que ses propos n’était qu’une digression sur un sujet abordé en marge de la COP 28 et que d’autres thématiques méritent bien plus d’attention que les chats et les chiens.
Néanmoins, comme il le dit, cette réaction démesurée des fanatiques des animaux est représentative de notre société : « On a l’impression d’une société qui devient une sorte d’idiocratie ».
Le chercheur François @Gemenne raconte qu'il a reçu des menaces de mort après la polémique qu'il a déclenché en disant que le chat est une catastrophe pour la biodiversité et le chien pour le climat. Il tenait toutefois à rassurer les amis des animaux ce soir.#Quotidien pic.twitter.com/PGU6abXnd7
— Quotidien (@Qofficiel) December 14, 2023
3 réflexions sur « Un membre du GIEC insulté et menacé de mort pour avoir cité l’impact du chat et du chien sur l’environnement »
le giec est composé de personnalités qui doivent leurs carrières a des prises de position allant toutes dans le mème sens et tendant a culpabiliser les citoyens…. ils sont tous très favorables aux éoliennes dont la nocivité pour des raisons diverses ( artificiasation des sols, impossibiliter de les recycler , rendement médiocre, massacre indéterminé d oiseaux…..)
comme l avait dit schraen, les constructeurs d éoliennes semblent disposer de moyens financiers très important pour convaincre les politiques de les laisser les implanter….
Concernant les dégâts faits par les chats, enfin ceux qui sont constamment en liberté même pendant les départs en vacances des propriétaires, il a parfaitement raison. Le chat est un destructeur.
Assez d’accord avec yoyo , ces gens viennent raconter leurs salades à la télé et voudraient que tout le monde adhère à leurs idées . Quand certains parlent de pollution des animaux , on comprend vite l’idée qu’ils ont derrière la tête , ou on imagine .