C’est une grande première en France, la justice a décidé de donner raison aux associations de protection de l’environnement et ce sont donc sept éoliennes qui devront être démontées sous 15 mois dans l’Hérault. Ces éoliennes étaient responsables d’une véritable hécatombe sur la faune avicole et de nombreux oiseaux protégés ont été retrouvés morts aux pieds de ces éoliennes.
Un point final à des années de procédures.
Voilà plusieurs années que des associations de protection de l’environnement se battent pour faire reconnaître l’impact d’un parc d’éoliennes situé à Bernagues-Lunas dans l’Hérault, qui ont un impact négatif confirmé sur les populations d’oiseaux qui ne passent que rarement la zone en vie.
La création de ces sept éoliennes a débuté en 2016 alors que les permis de construire octroyés à ERL (Energies Renouvelables du Languedoc) avaient été annulés à deux reprises en 2006 et 2017.
La présence jugée illégale de ces éoliennes a donc poussé les associations à prendre le taureau par les cornes et de mener l’affaire devant la justice pour obtenir le retrait de ces hélices mortifères.
Finalement, la Cour d’appel de Nîmes a décidé de donner raison aux plaignants jeudi dernier et a prononcé l’obligation pour l’exploitant de démonter les sept éoliennes qui posent problème.
Rien qu’en 2019, plus de 1000 oiseaux avaient été retrouvés morts, juste en dessous des éoliennes et ces derniers étaient manifestement les victimes des installations.
L’avocat de la défense avait indiqué que la délivrance du permis de construire pour le parc éolien n’avait pas fait l’objet d’une information suffisante et la réglementation de leur fonctionnement avait un impact fort sur les populations d’oiseaux.
Une décision qu’aurait certainement apprécié Jean-Pierre-Pernaut qui était convaincu du fait que les éoliennes étaient une catastrophe à plusieurs niveaux.
15 mois pour démonter les sept éoliennes.
La Cour d’appel a donc rendu son jugement et a donné raison aux plaignants. la société ERL dispose donc de 15 mois pour démonter entièrement les sept éoliennes qui font l’objet de la procédure.
Au delà de ce délai, les trois associations qui ont gagné en justice se verront verser une indemnité journalière de 3000 euros.
Ce délai semble ne pas être suffisant pour l’entreprise qui avait demandé qu’un délai de 26 mois lui soit accordé en cas de décision radicale de la justice, à savoir la destruction totale des équipements.
Il n’est pas impossible que ERL ne décide de porter le dossier en cassation mais leurs chances de gagner en suivant cette procédure sont faibles car la Cour de cassation s’était déjà prononcée en faveur des plaignants auparavant.
Durant environ 15 mois encore, l’entreprise pourra continuer d’exploiter le parc éolien avant de procéder au démantèlement, ce qui n’est évidemment pas du goût des associations de protection des oiseaux qui devront attendre que les éoliennes soient définitivement mises hors service pour que les oiseaux ne se fassent plus tuer par les pales malgré leur victoire en justice.
4 réflexions sur « Hérault : la justice ordonne le démontage de sept éoliennes »
7 seulement ? Et les tonnes de béton et de ferraille de cette ignominie sont-elles prises en compte par le jugement ?
Il faut savoir que la société Énergie Renouvelable du Languedoc (ERL) est une filiale du groupe allemand EnW qui a la main mise sur nombre de sociétés. Encore une fois l’Allemagne qui impose à la France son diktat énergétique est à l’oeuvre pour installer dans nos campagnes et en mer ces grosses M**** de 200 m et plus de hauteur.
Il faut ajouter qu’après 15 à 20 ans maximum de fonctionnement ces engins dont la production décroit avec le temps ne sont plus rentables et doivent être remplacés. Le socle béton de 25 m. de Ø x 4 m. de profondeur est indestructible. Les pales en fibre composite ne sont pas recyclables, on doit les incinérer et le plus souvent on les enterre. Bravo les écolos !
Quant aux terres agricoles livrées à la rapacité des promoteurs éoliens, le béton enfoui ad vitam æternam les stérilise à jamais. Pour ce qui est des maires de communes qui donnent leur accord pour ces constructions sous couvert d’écologie et de climat à sauver (encore de l’enfarinage), ils ont des euros à la place des neurones.
Pauvre France entre les mains d’incapables et
d’incompétents !
Ces éoliennes sont une catastrophe écologique, énergétique et financière.
– Grave impact sur l’environnement, la vie animale et la santé humaine.
– Ne produisent que quand il y a du vent et s’il n’excède pas 90 km/h. Une électricité intermittente, dépendante du Dieu Eole, ne peut donc pas alimenter une ville, contrairement aux racontars des marchands de vent.
– Sont couplées obligatoirement à des centrales thermiques (charbon-gaz-fioul) pour une puissance installée équivalente (1 MW éolien pour 1 MW thermique). Elles contribuent donc à accentuer les rejets de CO2 et n’ont aucun effet sur la protection du climat (raison officielle de leur déploiement).
– Le prix de l’électricité éolienne est pharaonique, jusqu’à 6 fois plus cher que l’électricité hydroélectrique ou nucléaire . C’est le contribuable qui trinque car l’installateur éolien a la garantie par contrat du rachat de l’électricité par l’Etat, même si celle-ci doit être évacuée à perte, en cas de surproduction, sur le marché Spot européen.
Bref, les éoliennes sur terre et sur mer sont une véritable Arnaque applaudie par les idéologues verts. À défaut d’une production à la demande, continue et stable, ces engins mortifères produisent beaucoup d’argent pour la poche de promoteurs le plus souvent étrangers (canadiens, allemands, espagnols, chinois, danois..).
Un véritable fléau qui génère une électricité médiocre et chère mais d’énormes bénéfices pour une « maffia verte ».
On ne peut que se réjouir de cette décision de justice. On regrette néanmoins que
la LPO ne pourfende pas cette escroquerie écologique, comme on regrette qu’elle ait fait allégeance aux marchands de vent car ce sont des millions d’oiseaux, y compris des espèces protégées, qui sont victimes de cette escroquerie planétaire.
Carole, chasseresse
le dogme de l éolienne laide , sans efficacité pratique, artificialisant les sols, employant des terres rares, et dont le traitement des matériaux la composant est pour une grande partie impossible devrait disparaitre… enfin….