C’est en Indre-et-Loire, sur la commune de Veigné, qu’un gros sanglier a fait irruption et a causé un accident grave pour une habitante retraitée qui était sortie pour jardiner ce samedi 2 décembre. Le sanglier a pu pénétrer dans un quartier et s’en est d’abord pris à un chien dans un premier jardin avant d’arriver dans celui de la retraitée. Celle-ci a été percutée de plein fouet par l’animal et souffre de plusieurs fractures.
Une retraitée sérieusement blessée par le sanglier et un chien envoyé chez le vétérinaire.
Difficile de savoir comment les faits se sont déroulés ce samedi à Veigné lorsqu’un gros sanglier fait irruption dans le quartier du Lavoir et va littéralement semer la panique.
Lors de sa course folle, le suidé a pris la direction du jardin d’une retraitée qui était sortie pour s’occuper de son jardin ce jour là. La septuagénaire a été prise pour cible par l’animal qui cherchait à sortir du jardin par tous les moyens.
La victime a dû être prise en charge par les secours et emmenée à l’hôpital afin d’être prise en charge. Interrogé par Le Parisien, le maire de la commune a indiqué qu’il avait eu des nouvelles de la retraitée qui a donc subi plusieurs fractures et selon un de ses proches, elle serait « plâtrée du bassin jusqu’au cou ».
Dans un autre jardin, le sanglier a aussi fait des ravages et effrayé une famille dont le chien a subi la fureur de l’animal.
Le suidé a foncé droit vers leur maison et a percuté de plein fouet leur rottweiler qui s’en sort avec une plaie de près de 15cm au niveau de l’épaule.
Des chasseurs ont aidé la mère de famille à transporter le chien dans sa voiture pour l’emmener chez le vétérinaire alors qu’ils suivaient leur propres chiens, visiblement sur les traces du sanglier fou.
Les sangliers sont de plus en plus nombreux en Touraine.
La commune de Veigné, située au sud de Tours, est comme beaucoup d’autres communes concernée par l’évolution du nombre de sangliers et leur proximité toujours plus grande avec les zones urbaines.
Dans la périphérie de Tours, les zones naturelles qui ne sont pas chassées sont nombreuses et les sangliers y trouvent donc de véritables havres de paix pour se développer ou se cacher lorsqu’ils sont chassés dans d’autres secteurs.
Néanmoins, pour atteindre ces zones, ils doivent parfois emprunter des circuits qui traversent les secteurs urbains comme cela a pu être le cas dans cette affaire.
Une chasse était bien en cours non loin du lieu de l’accident mais la tâche des chasseurs est rendue bien difficile par ces poches de nature dans lesquelles ils ne peuvent pas chasser.
Selon le chef du service départemental de l’OFB, le sanglier a donc pu se mettre à fuir depuis l’un de ces bois jugés tranquilles par les suidés en entendant qu’une chasse se déroulait non loin de là mais il aurait tout aussi bien pu être mis en fuite par un promeneur, des sportifs partis dans ces bois ou tout autre élément qui aurait troublé sa tranquillité.
Dans tous les cas, les chasseurs ont décidé de prendre en charge les dégâts causés par le sanglier lors de sa fuite.