La Suisse connaît une importante augmentation de ses populations de loups, à tel point que les chasseurs ont l’autorisation d’en réguler une partie. Le 1er décembre, les autorisations de tir seront effectives et plusieurs dizaines de loups sont concernés.
La régulation des loups concerne plusieurs cantons.
Dans les cantons de St-Gall, de Vaud, ou de Berne, ce sont près de 50 loups qui doivent être abattus selon les autorisations délivrées par les autorités. Cette nouvelle est forcément très mal accueillie par le défenseur du grand prédateur mais les attaques successives sur les troupeaux n’ont pas laissé le choix à l’administration.
Dans le Valais, ce sont pas moins de sept meutes sur les treize que compte le canton qui seront abattues soit environ 34 loups.
La population totale estimée dans la région approche les 120 individus et pour mener à bien cette opération, près de 800 chasseurs ont répondu présent et ont suivi la formation spécifique nécessaire pour participer.
Un peu partout en Europe, les associations animalistes sont vent debout face à cette décision qui remet en cause sérieusement l’exemplarité de la Suisse, souvent citée comme l’un des pays avant-gardistes en matière d’interdiction de la chasse par les anti-chasse.
Depuis plusieurs années, le canton de Genève a fait interdire la chasse sur son territoire et cette décision est devenu un argument totem pour les opposants à la chasse qui clament partout qu’il est possible d’interdire la chasse sans que cela ne pose le moindre problème.
Pourtant, même en dehors de la problématique du loup, la chasse revient en force dans le canton qui a dernièrement été contraint d’autoriser des tirs de régulation des cervidés.
Une décision qui pourrait avoir un effet boule de neige.
A l’été dernier, d’autres pays comme l’Autriche ou la Hongrie ont annoncé que des mesures pourraient être prises en ce qui concerne la régulation du loup.
La pression exercée sur les troupeaux en France suite à de nombreuses attaques pose aussi beaucoup de problèmes aux éleveurs Français qui réclament sans cesse que des mesures plus rudes soient prises pour limiter l’impact du grand prédateur sur leur activité.
Cette campagne de régulation menée en Suisse pourrait donc être l’élément déclencheur d’une succession de mesures prises un peu partout en Europe pour limiter le nombre de loups sur le territoire européen.
Des demandes régulières pour des tirs de défense sont adressées à l’administration Française qui s’est vue obligée de mettre en place une « brigade loup » ayant pour objectif de défendre les troupeaux dans les zones ou ces derniers sont les plus menacés.
Il faut s’attendre à de nouveaux échanges de haute intensité entre les parties prenantes sur le dossier du loup en France dans les semaines et les mois à venir, car si les éleveurs souhaitent que des mesures soient prises dans notre pays, il y a fort à parier que les associations de protection animale ne l’entendent pas de cette oreille.
3 réflexions sur « La chasse aux loups va démarrer le 1er décembre en Suisse »
depuis que le cheval de von der leyen a été dévoré par un loup les autorisations que l europe refusait commencent a se multiplier…. dès que cela touche la caste qui gouverne la musique change…..
Non en france il faudra attendre que des gens se faces attaquer pour que cela change. Les écolos n en ont rien à faire des éleveurs et le pouvoir politique non plus.
Les espèces animales ne connaissent pas de frontières et il est de notre devoir de les maintenir en bon état de conservation : l’équilibre avec les dégâts et nuisances est difficile et pour cette raison il doit être maintenu sur l’ensemble des pays de la communauté européenne sur des bases scientifiques et non pays par pays comme actuellement sur des bases partisanes et politiques .