Le castor refait son apparition dans les régions du nord de l’Europe et est très présent en Belgique ou l’espèce est strictement protégée. Sauf que le retour du castor est source de problèmes pour de nombreux propriétaires qui doivent composer avec les barrages érigés par l’animal et une femme risque même de se voir expropriée par les autorités.
Le castor signe son retour en force en Belgique.
Le castor a été traqué pendant des siècles pour sa fourrure et le castoréum qui se revend à prix d’or notamment pour son usage en parfumerie. Depuis les années 1990, le castor s’est refait une santé sur les terres de nos voisins belges et la population ne cesse d’augmenter. Difficile de savoir exactement combien de castors arpentent de nouveaux les terres de Belgique mais ils seraient entre 2000 et 3000 individus.
La nature a fait son œuvre ainsi que son statut d’espèce protégée mais pas seulement car quelques belges se disant amoureux des castors sont même allés jusqu’à en importer illégalement pour les relâcher en pleine nature.
Tous ces paramètres accumulés en faveur du castor ont donc permis à ce bâtisseur des zones humides de revenir en force et l’animal fait actuellement beaucoup parler de lui.
Les barrages se multiplient sur les cours d’eau et dans les zones humides, ce qui peut avoir un impact significatif sur la biodiversité qui n’était plus habituée aux détournement des eaux par le castor mais les humains aussi subissent ses activités.
Une femme pourrait être expropriée à cause des castors.
Une habitante de la commune de La Roche-en-Ardenne, située entre la frontière Française et Liège, se bat tous les jours depuis des mois pour tenter de sauver sa maison des effets dévastateurs que les castors ont sur sa maison.
Les barrages installés par l’animal ont pour effet d’inonder son terrain si elle n’y prête pas attention, et l’humidité qui s’infiltre dans son chalet est devenue une véritable plaie.
Son habitation toute entière est menacée, pourtant, lorsqu’elle a acheté le chalet, aucun document ne précisait que le terrain situé en zone forestière, pouvait être inondable. C’était bien avant la multiplication des barrages érigés par les castors dans la région et cette riveraine ne sait plus si elle va pouvoir s’en sortir.
Elle souhaite vivement garder son chalet qui a été construit 50 ans plus tôt par ses grands-parents mais c’est désormais aux autorités de prendre une décision.
Dans une vidéo sur le sujet publiée par RTL.be, le Bourgmestre intervient également pour expliquer que la commune ne peut malheureusement plus faire grand chose et qu’elle subit elle aussi les conséquences amenées par les barrages construits par le castor sur son territoire.
Le dossier va être consulté par l’administration et après avoir passé 6 ans à se battre pour conserver son chalet, cette habitante de la Roche-en-Ardenne pourrait tout simplement être expropriée.
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