Quand on se décide à faire l’achat d’une arme pour la chasse ou le ball-trap, il y a forcément une question que l’on se pose : plutôt bois ou synthétique? C’est un débat qui anime souvent les discussions entre chasseurs qui ont tous leurs préférences, mais quelles sont les véritables différences dont il faut tenir compte? Une crosse synthétique est-elle meilleure qu’une crosse en bois? Est-on un meilleur chasseur avec un fusil synthétique ou avec une crosse et un devant en bois?
Voici quelques éléments de réponse.
Faire le choix d’une crosse en bois.
L’esthétique : Tout d’abord, bien que les fabricants de fusils et de carabines ayant une crosse synthétique aient fait de gros efforts, difficile de rivaliser avec le bois du côté esthétique. Les crosses en bois sont souvent considérées comme plus traditionnelles et élégantes en raison de leur apparence naturelle ainsi que de la variété de textures et de couleurs qu’offre le bois. Cet argument peut être taxé d’être rétrograde car il est vrai que des modèles synthétiques sont aujourd’hui très agréables à regarder, les puristes ne changeront probablement pas d’avis pour autant.
Dans l’esprit de cette recherche spécifique de l’esthétique, certaines crosses ont pu bénéficier d’un traitement spécifique comme le procédé Triwood proposé par Fabarm. L’objectif du processus était de déposer de l’encre sur la crosse pour sublimer l’aspect du bois avant le dépôt d’un vernis acrylique satiné très résistant.
L’argument du poids : Même s’il est aujourd’hui possible de jouer sur le poids total d’une crosse à l’aide d’inserts, les crosses en bois ont tendance à être plus lourdes que les crosses synthétiques, ce qui peut parfois affecter le poids total du fusil. Cela peut être à la fois un avantage et un inconvénient en fonction des préférences du tireur. Une crosse plus lourde va permettre de moins sentir le recul total de l’arme mais peut aussi la rendre moins maniable. Difficile d’affirmer que ce soit un argument positif à 100% en faveur du bois pour le coup.
La sensibilité aux éléments : Le bois est une matière vivante et donc qui est sensible aux variations climatiques, à l’humidité ou aux produits chimiques. Une crosse en bois nécessite donc un entretien régulier pour éviter le potentiel gonflement, le rétrécissement ou d’autres dommages causés par les conditions environnementales. Des huiles spéciales pour les crosses existent et permettent de nourrir le bois pour assurer sa longévité et sa beauté.
Le confort : Certaines personnes trouvent que les crosses en bois offrent une sensation plus chaleureuse et une meilleure prise en main. L’aspect un peu « plastique » de certaines armes peut en effet rebuter les habitués du bois mais là encore, les fabricants d’armes qui utilisent des matières synthétiques ont fait de grands progrès.
Le coût : En général, les crosses en bois ont tendance à être plus coûteuses que les crosses synthétiques en raison du matériau et du processus de fabrication.
Faire le choix d’une arme avec une crosse synthétique.
On parle ici bien de crosse et de devants en matière synthétique, à ne pas confondre avec certaines armes classées dans la catégorie « camo » mais qui peuvent tout à fait posséder une crosse en bois qui aurait subi un traitement en hydro dipping.
A l’inverse, certains fabricants ont sorti des armes équipées de crosses en composite mais ayant un aspect bois, comme l’a fait Renato Baldi avec sa carabine de battue CF01.
La durabilité : Les crosses synthétiques sont conçues pour être plus résistantes aux éléments, à l’humidité et aux produits chimiques. Elles sont moins sensibles aux variations climatiques et nécessitent moins d’entretien que les crosses en bois. Par exemple, le synthétique s’impose souvent pour les chasseurs qui chassent le gibier d’eau, chasses durant lesquelles les armes sont souvent mises à rudes épreuves.
Le poids : Les crosses synthétiques sont généralement plus légères que les crosses en bois, ce qui peut être avantageux pour les tireurs qui préfèrent un fusil plus léger. Ces armes sont donc souvent plus maniables mais attention car une arme trop légère contiendra moins bien le recul. Encore une fois, les avancées des fabricants font que les différences de poids entre les crosses synthétiques et les crosses en bois sont aujourd’hui moindres. De plus, les marques prévoient bien souvent un emplacement permettant de lester davantage la crosse en cas de besoin. Si ce n’est pas le cas, un petit tour chez votre armurier préféré devrait régler rapidement ce soucis.
La résistance aux chocs : Les crosses synthétiques peuvent être plus résistantes aux chocs et aux rayures que les fusils avec crosses en bois, ce qui les rend plus appropriées pour une utilisation dans des conditions difficiles.
Les options de conception et la customisation : Les crosses synthétiques offrent souvent une plus grande variété de couleurs et de designs modernes. Elles peuvent également être fabriquées pour présenter des caractéristiques ergonomiques spécifiques comme un busc réglable et/ou la possibilité de régler la longueur de la crosse.
Le prix : Les crosses synthétiques sont généralement moins chères à produire, ce qui peut entraîner un coût global moins élevé pour les armes équipées de ce type de crosse. Ce n’est pas toujours le cas en fonction de la conception de la crosse et des options qu’elle propose.
En fin de compte, le choix entre une crosse en bois et une crosse synthétique dépendra surtout des préférences personnelles du tireur, de l’utilisation prévue de l’arme et des avantages spécifiques recherchés en termes d’esthétique, de durabilité, de poids et de confort.
Le fait d’opter pour une crosse synthétique ou pour une crosse en bois ne fera pas de vous un meilleur tireur mais il est important de prendre en compte les conditions dans lesquelles vous allez tirer pour avoir une arme parfaitement adaptée aux situations que vous allez rencontrer.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .