La chasse est une activité pratiquée par l’Homme depuis des milliers d’années et malgré ce qu’affirment certains médias et associations anti-chasse, le monde cynégétique continue de séduire à travers les âges. Aujourd’hui encore, des jeunes gens qui découvrent ce milieu s’y intéressent et passent leur permis, même sans être issu d’une famille de chasseurs.
Le « papy boom » a influencé la moyenne d’âge des chasseurs mais les jeunes sont encore au rendez-vous.
Loin du cliché qui n’a jamais autant eu la vie dure que ces derniers mois du chasseur alcoolique comme le présentaient Les Inconnus dans leur sketch devenu culte, la chasse moderne évolue et ses pratiquants aussi.
Depuis quelques années, la pyramide des âges a tendance à beaucoup évoluer. Pendant un temps, le « papy boom » a eu son effet sur la moyenne d’âge des chasseurs, mais aussi dans de nombreuses autres activités, comme on peut le voir dans le profil type du chasseur en 2023 issu de la dernière étude sur la chasse en France.
Pourtant, les générations se succèdent, rajeunissant les effectifs même si le nombre de chasseurs a pu baisser depuis quelques années.
Cette baisse des effectifs ne s’explique pas que par le fait que la population de nemrods a pu être vieillissante pendant un temps. La difficulté grandissante du passage du permis de chasse, les délais parfois très longs pour pouvoir passer la formation, la disparition d’une partie des territoires chassables ou encore le coût de la vie sont autant de raisons qui peuvent expliquer la légère baisse du nombre de permis validés dernièrement.
Pourtant, la chasse continue de passionner et de cristalliser l’attention des Français. Sans parler des débats qui voient le jour autour de cette pratique, la chasse moderne intéresse de nouvelles tranches de la population.
C’est ainsi que peu à peu, on voit arriver sur les bancs de la formation à l’examen du permis de chasser de plus en plus de jeunes qui souhaitent s’investir auprès des agriculteurs pour la gestion des espèces ESOD, des femmes qui accrochent de plus en plus à la pratique de la chasse, mais aussi de futurs chasseurs qui souhaitent casser les codes et ne passent leur permis que pour chasser à l’arc par exemple.
Willy Schraen, conscient de ce phénomène, a d’ailleurs déjà apporté plusieurs fois devant les autorités des demandes pour la création d’un permis de chasse exclusif à la pratique de l’archerie.
Tous ces nouveaux profils sont essentiellement issus des nouvelles générations et aident à moderniser à leur image le monde de la chasse Française.
La chasse est une activité pleine de valeurs et qui permet de se rapprocher de la nature.
Sans parler de la pratique de la chasse en elle même, tout ce qu’elle représente séduit de plus en plus les jeunes qui apprécient les valeurs de camaraderie et de convivialité que véhicule la chasse.
Au delà de l’avant et de l’après chasse, c’est aussi un moyen formidable de se déconnecter du monde numérique et dématérialisé dans lequel nous vivons pour se reconnecter à la nature.
Malgré tout, les deux mondes s’entrechoquent de plus en plus, notamment à travers les réseaux sociaux. Si auparavant, le leitmotiv des plus anciens était « pour vivre heureux, vivons cachés », les jeunes nemrods s’affichent désormais fièrement en tenue de chasse et aux côtés de leurs prélèvements, démontrant par la même occasion que la chasse est aux antipodes des clichés que les écologistes essaient encore de faire circuler.
Cette présence sur les réseaux sociaux est une véritable vitrine pour la chasse Française et certains se laissent d’ailleurs tenter par l’aventure, même si personne dans leur entourage n’est chasseur ou chasseresse.
Chaque année, ils sont plus nombreux à sauter le pas pour devenir chasseur. C’est le cas de Thibault, un jeune chasseur de 19 ans récemment interrogé par les journalistes de France Bleu, qui explique pourquoi il a passé son permis bien que personne de sa famille ne connaisse la chasse :
« Mon entourage a été ouvert et l’a bien pris. Ils comprennent ma passion pour la chasse. Moi, ce que j’aime, c’est découvrir des paysages, être dans la nature, voire des animaux sans forcément les tirer. Et puis, j’ai pris un permis national pour pouvoir voyager pour la chasse. »
2 réflexions sur « La chasse, une activité qui continue de séduire un nouveau public »
Très bonne chose en effet
Tant mieux , si ça pouvait casser les idées reçues que font circuler nos opposants