Le mode de fabrication du plomb est le suivant : on verse du plomb fondu dans une passoire placée à 40 m au-dessus d’une cuve remplie d’eau; la solidification des gouttes commence pendant leur chute et se termine au contact de l’eau.
Les grains recueillis sont de diamètres différents; ils sont triés mécaniquement et roulés ensuite, pour obtenir le lustrage, dans des cylindres contenant de la plombagine. Il y a 2 espèces de plomb de chasse : plomb doux et le plomb durci. Ce dernier est obtenu en ajoutant au plomb un faible pourcentage d’antimoine. Le plomb doux se déforme très vite et n’est pas à conseiller.
Le numérotage des plombs n’étant pas normalisé en France, la plupart des fabricants ont toutefois adopté la série millimétrique où l’écart entre deux numéros est de un quart de millimètre. Le plomb moyen, qui est le no 5, a 3 mm de diamètre.
Pour le tir aux pigeons, par exemple, on utilise du plomb cuivré ou chromé, qui se déforme moins vite que le plomb durci. Le plomb disco, obtenu par un léger écrasement des grains de plomb, donne une dispersion plus grande que le plomb normal. Le plomb cubique présente les mêmes avantages.
Une réflexion sur « Le plomb »
Bonjour,
Je vais peut être passé pour un imbé…..je ne connais pas la différence entre la grenaille et les chevrotines!
Merci d’avance à la personne qui va éclairer ma lanterne.
Cordialement.
Alain