Caractéristique :
L’association de tons clairs et foncés de son plumage bigarré attirent l’œil de très loin : un dos brun rosé, un croupion blanc visible en vol, une queue noire et surtout des couvertures alaires bleues striées de noir et de blanc.
Ces fameuses petites plumes se retrouvent sur les chapeaux des amoureux de la nature La couronne de sa tête est légèrement striée et peut se dresser comme une huppe.
Il n’existe pas de dimorphisme sexuel, même si les femelles sont généralement un peu plus petites que les mâles. Le geai pèse de 140 à 190 g
Comportement et reproduction :
Le Geai passe, à juste titre, pour être – avec le Merle noir – un signal d’alarme efficace indiquant à tout animal craintif le passage d’un intrus : renard, rapace, homme, etc. C’est un oiseau farouche et difficile à approcher.
Il donne l’alarme de son cri rauque à la vue d’un prédateur et prévient ainsi les autres oiseaux. De manière générale, il est très bruyant.
Le Geai est un oiseau assez commun dans toutes les régions, où il fréquente les parcs, vergers et bosquets. Il est assez abondant dans les régions les plus boisées, En automne, son comportement devient erratique.
Certaines années, il y a invasion de Geais et l’on peut en voir de petites bandes traversant nos campagnes.
Le nid, peu volumineux et plat, est construit avec des racines et radicelles sur une assise de branchettes, sur une enfourchure, contre un tronc, le plus souvent entre 2 et 5 mètres de hauteur.
Le sous-bois est préféré, mais le bocage et les parcs (jusqu’au cœur des villes) sont occupés.
Une seule ponte fin avril de 3 à 7 œufs verdâtres très finement tachés de gris-olive ; incubation de 16 jours par la femelle seule.
Les jeunes quittent le nid à une vingtaine de jours et sont autonomes après trente à trente-cinq jours.
Alimentation :
Son régime le lie étroitement aux bois et aux forêts. La présence du chêne est d’une grande importance : les glands peuvent représenter 50 % de sa nourriture. Tous les autres fruits ou graines, ainsi que des insectes, complètent le régime Néanmoins, c’est également un prédateur qui chasse lézards, campagnols, et s’attaque volontiers aux couvées, et aux oisillons des petits passereaux.
Il constitue des réserves et des stocks de provisions. En automne, on le voit ainsi transporter des glands et des faines dont il est friand et les enfouir sous la mousse et les feuilles mortes. Mais, bien souvent, il oublie l’endroit de leur cachette ou il est incapable de les retrouver sous la neige.
Il contribue ainsi à la dissémination des chênes car beaucoup de glands ne sont pas mangés et germent.