Caractéristique :
Le pluvier typique est de taille moyenne, possède un corps trapu, une tête arrondie et un cou bref, un petit bec et de longues pattes.
En plumage nuptial (notre illustration), il porte un dessus bariolé de noir et de doré ; le dessous, de la face au ventre, est entièrement noir avec une large bordure blanche. Le noir du dessous est plus étendu et plus net chez la race nordique apricaria que chez la race oreophilos située aux îles Britanniques, au Danemark et en Allemagne.
En plumage hivernal, le doré du dessus est plus estompé, la poitrine est striée de noirâtre et de doré terne. En vol, il est caractérisé par une vague barre alaire et un dessous de l’aile blanc.
Comportement et reproduction :
Passant l’essentiel de son temps au sol, le pluvier doré affectionne les terrains plats et dégagés, à végétation herbacée rase et sans arbre, où il peut courir rapidement en cas de danger. Pendant la période de reproduction, les habitats typiques du pluvier doré sont la lande rase, la toundra, et les terrains tourbeux. En hiver, il fréquente les plaines cultivées, les prairies, les champs de céréales, les terres labourées et les polders.
Une minorité seulement des pluviers dorés des îles Britanniques sont migrateurs.
Ceux qui le sont commencent à se rassembler en août, mais ne quittent leur zone de reproduction qu’en octobre pour hiverner en Irlande. Ils en repartent au milieu du mois d’avril. La plupart des oiseaux nordiques migrent vers le sud-ouest pour hiverner sous les climats océaniques doux d’Europe de l’Ouest.
Avant la migration d’automne, les pluviers dorés muent et prennent leur plumage d’hiver. Les pluviers dorés forment des groupes variant de 50 à 5000 individus. Au printemps, les groupes sont habituellement plus petits, certains migrent seuls, d’autres en couples.
Avant le début de la reproduction, le pluvier doré mue et prend son plumage nuptial, plus coloré. Les couples se forment habituellement juste avant l’arrivée sur les lieux de nidification et sont unis pour la vie. Une fois choisi le site de reproduction, le mâle défend son territoire avec vigueur contre l’intrusion de mâles rivaux. Le mâle creuse ensuite plusieurs petites cuvettes dans le sol.
La femelle en choisit une, et les deux oiseaux se mettent à parader avant de s’accoupler. Le nid est ensuite agrandi par la femelle, puis garni d’herbes. Environ 3 semaines plus tard, la femelle y pond 3 ou 4 œufs en l’espace de 2 jours. L’incubation est assurée par les deux adultes, à différents degrés de participation.
Parfois le mâle couve pendant le jour et la femelle pendant la nuit. Ils peuvent aussi se relayer à intervalles réguliers. Les œufs éclosent entre 28 et 31 jours. Les poussins sont nidifuges, c’est à dire très développés à leur naissance.
Peu après l’éclosion, les parents les conduisent sur les lieux de nourrissage proches et montent la garde pendant qu’ils se nourrissent. Les jeunes sont entièrement emplumés après un mois et peuvent se reproduire dès l’année suivante.
Alimentation :
Pendant la reproduction, les pluviers dorés se nourrissent assez loin de leur nid. Ils mangent des insectes, en particulier des coléoptères et leurs larves. Lorsqu’ils n’ont pas la charge des œufs ou des jeunes, les adultes se nourrissent, de jour comme de nuit, et se reposent en hiver ; les vers de terre constituent la nourriture principale du pluvier doré, qui mange aussi des limaces et des herbes.
Une réflexion sur « Pluvier doré »
Lui aussi il finira sur
La liste des espèces protégés…une question de temps !