L’encéphalite à tiques est une infection transmise par les tiques et qui attaque le système nerveux de l’hôte qui se fait piquer lors de sorties professionnelles ou de loisir en pleine nature. Les chasseurs sont donc largement concernés par ces risques.
Une étude de recensement a été menée entre 2021 & 2023 durant laquelle 71 cas de la maladie ont pu être suivis pour mieux connaître l’origine des infections et le profil des personnes infectées.
Dans le compte rendu de cette étude, on apprend notamment que 15% des personnes infectées exerçaient des professions d’extérieur (élevage, culture, ou en relation avec ces domaines).
On apprend également que c’est en Haute-Savoie que le plus grand nombre de cas d’encéphalites à tiques a été rapporté, bien que la maladie soit présente dans le département de manière assez récente, en comparaison à d’autres départements.
Santé Publique France rappelle d’ailleurs que la prévention est le meilleur moyen d’éviter les tiques. Pour les promeneurs, il faut rester suffisamment couvert, éviter les broussailles, les herbes hautes et rester sur les chemins lors des balades. Des répulsifs existent également pour repousser les acariens.
En ce qui concerne les chasseurs et surtout les traqueurs, ces recommandations sont difficiles à suivre.
Néanmoins, après une sortie, il est nécessaire d’examiner soigneusement toute la surface de son corps et de retirer le plus rapidement possible les tiques en cas de piqûre.
De plus en plus, les piqûres de tiques sont recensées et suivies pour permettre d’en apprendre toujours plus sur les pathologies véhiculées. La surveillance continue permettra de savoir si la Haute-Savoie sera le département qui restera détenteur de ce triste record des encéphalites à tiques ou si les données sont encore incomplètes.
Voici la carte éditée par Santé Publique France qui recense les cas d’encéphalites à tiques remontées entre 2021 et 2023 :