Le 3 juillet dernier, le groupe national loup s’est réuni dans la douleur alors que les chiffres officiels du nombre de loups en France venaient de tomber. Après avoir annoncé que la population lupine était en baisse, la colère s’est rapidement manifestée chez les représentants des éleveurs qui constatent de leur côté une hausse significative des attaques sur leur cheptel.
Ils demandent d’ailleurs qu’un plan d’action national pour la sauvegarde de l’élevage soit créé pour la période 2024/2029.
D’un côté, les éleveurs estiment que ces mesures ne suffisent pas et demandent que des tirs de défense soient autorisés sans plafond de destruction, de l’autre, les associations de protection de la nature demande à ce que l’État autorise moins de tirs dérogatoires.
Les débats basés sur une estimation du nombre de loups en France qui n’est pas considérée comme réelle par toutes les parties sont donc restés stériles et les représentants des agriculteurs ont décidé de claquer la porte de la réunion.
Pour tenter de contenter tout le monde, l’État met a main au portefeuille et la région Auvergne-Rhône-Alpes qui coordonne le Plan national loup a annoncé qu’une enveloppe de 1.5 millions d’euros allait être mise à disposition des éleveurs pour leur permettre de renforcer les moyens de protection déployés pour éviter les attaques de loups :
« Cette enveloppe permettra la mise en œuvre sur les territoires les plus prédatés de diagnostics de vulnérabilité territoriaux. Il s’agira également d’accompagner les éleveurs dans la mise en œuvre des mesures qui en sont issues, à l’échelle de l’exploitation ou d’un territoire, d’épauler les éleveurs dans le choix des clôtures et de leur déploiement, de recenser et gérer les incidents impliquant des chiens de protection ou encore d’expérimenter des moyens de protection ou d’effarouchement auprès d’élevages bovins. »
Le groupe national loup doit se réunir à nouveau le 4 septembre prochain et il est certain que d’ici là, le bras de fer entre les éleveurs et les pro-loups va continuer.
3 réflexions sur « Loup : moins de tirs et une enveloppe de 1.5 millions d’euros pour aider les éleveurs à se protéger »
En pratique il faut continuer d’élever du bétail pour nourrir les loups ; les subventions servent à créer une dépendance financière et justifier le développement industriel des protéines végétales qui s’imposeront alors comme une solution providentielle . C’est une suite logique de la propagande du mauvais bilan carbone de l’élevage .
Toujours apporter la preuve qu’il existe une solution technologique pour inverser les sanctions de la nature .
Voilà la face cachée des écologistes politiques ( en atteste les projets pharaoniques pour produire une électricité dite verte en mer du nord )
Très bien vu !!
Il faut maintenir l’élevage pour nourrir les prédateurs « canins » et amener les humains à vivre « vert » (nourriture, déplacements, chauffage ……………..)
Au fait nos « escrologiques politiques » se déplacent à pied ou à vélo ?????
Le délire écolo bobo nous coûte très cher !