La « 9G », c’est le nom d’un réseau de signalement des ours qui a été mis en place depuis le début du mois par les usagers de la montagne en Ariège. Cette initiative citoyenne fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux et dans les médias car elle rencontre un véritable succès.
Trois mots caractérisent la création de ce réseau comme l’indique sur sa page Facebook l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine d’Ariège-Pyrénées (ASPAP) : visibilité, entraide, prévention.
Il s’agit en fait d’un réseau de surveillance qui permet aux utilisateurs de s’échanger des informations sur les observations ou sur la détection d’indices de présence d’ours dans un secteur donné. Basé sur l’application Whatsapp, le réseau est découpé en 9 secteurs géographiques précis.
Ce lundi 3 juillet, une soirée de lancement était organisée à Foix pour permettre aux utilisateurs et futurs utilisateurs de se rencontrer. C’était aussi l’occasion d’aider les personnes les moins à l’aise avec leur smartphone d’installer l’application et d’intégrer le groupe de leur choix.
Lors de cette soirée de lancement, un éventail large des usagers de la nature se sont rassemblés avec des bergers, des chasseurs, des éleveurs mais aussi des randonneurs ou des amateurs de course à pied. Si les profils sont différents, l’intention est la même : éviter de croiser un ours sur son chemin.
Un nouveau rendez-vous est donné en présentiel à ceux qui voudraient également intégrer le réseau 9G le 14 juillet prochain à Guzet, lors des Pastorales. D’ici là, toutes les informations sont présentes directement sur la page Facebook de l’ASPAP.
Une belle initiative qui prouve une fois de plus que les citoyens savent s’organiser lorsque le manque de moyens officiels se fait ressentir.
6 réflexions sur « En Ariège, les habitants ont créé la « 9G » un réseau de signalement des ours dans les Pyrénées »
Oui il a raison mais qu’est-ce ça peut lui foutre :
La question est : on réintroduit et les cons qui savent pas qu’ils peuvent se faire bouffer …se font bouffer
ou on réintroduit et on alerte du danger et on habitue ces « grands prédateurs » à notre présence et on leur apprend qu’on n’est pas dangereux pour eux !
C’est ça la cohabitation des espèces !
Et dès que ce sera possible on réintroduit le mammouth dans les grandes plaines… on les verra de loin !!!!
L’être humain à déréglé les écosystèmes et les chaînes alimentaires. Il n’y a plus assez de gibiers dans les forêts pour que loups et ours puissent se nourrir convenablement. C’est pour cela que les attaques sur troupeau vont se multiplier, leur survie en dépend ! D’autres par l’urbanisation des dernières décennies à considérablement réduit leurs territoires et les mauvaises rencontres avec l’homme est inévitable et sera un problème à l’avenir .je rejoins Victor dans son analyse. Y’en à marre des crétins bobos écolos de la ville qui prennent des décisions sans prendre en compte les avis des différents usagers de ces territoires !!
C’est certainement un outil efficace pour la prévention des accidents humains dans un premier temps .
Mais il ne faut pas oublier de mesurer l’impact sur le pastoralisme et les conséquences sur la biodiversité liées à la modification des activités .
La cohabitation grands prédateurs et humains est un délire de citadins qui va transformer l’Europe en zoo a l’identique des parcs anglais ( des animaux dit sauvages en libertés surveillée et contrôlée technologiquement )
La forêt devient une parcelle forestière agricole et la biodiversité un acteur du tourisme : le pognon est la motivation d’une écologie mercantile
Encore un commentaire de quelqu’un qui n’y connait rien.
Pas seulement une écologie mercantile, une véritable religion de crétins des villes qui en cas de catastrophe, ne survivraient pas 15 jours en pleine nature, même armés et équipés. Privé de son magasin d’alimentation ou de son restaurant bio ou pas, le crétin des villes qui a gobé toutes les intox écolos et bio de ces 20 dernières années, ne connait rien à la nature et n’est pas capable d’y survivre même s’il y a plein de trucs à bouffer.
Avec le réchauffement climatique ,pourquoi ne pas introduire le crocodile dans la Seine à Paris ? Et l’Ours
au bois de Boulogne ……….si si , ils trouveront de la nourriture ….