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Bérangère Couillard : « Ce n’est pas le loup que nous devons réguler, mais bien les attaques sur les troupeaux. »

Bérangère Couillard
Bérangère Couillard

Lors de la séance des questions au gouvernement du 20 juin 2023, le député de l’Yonne Daniel Grenon a interpellé Bérangère Couillard, Secrétaire d’État à l’écologie, au sujet du loup. Les éleveurs subissent une pression forte à cause des grands prédateurs dans son département mais pas uniquement car bien d’autres territoires Français sont également concernés.


A la question de savoir comment le gouvernement compte agir sur la problématique du loup, Bérangère Couillard a expliqué qu’ils « mesurent pleinement la détresse des éleveurs Français face aux attaques des loups ».

Elle indique travailler en relation avec le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, pour trouver des solutions mais que le loup reste une espèce protégée.


La Secrétaire d’État défend les actions déjà mises en place par le gouvernement en vue d’aider les éleveurs avec des mesures de financement en cas d’attaque, d’aides pour la pose de clôtures, l’utilisation de chiens de protection, etc.

Bien que ces mesures ne semblent pas suffire et que les éleveurs sont toujours la cible des attaques de loups, Bérangère Couillard revient sur les prélèvements effectués et indique que les quotas sont respectés.

Sans réellement le dire, elle balaye d’un revers de la main une éventuelle augmentation des quotas de prélèvement :

« Ce n’est pas le loup que nous devons réguler, mais bien les attaques sur les troupeaux. »


Elle rappelle également que le gouvernement travaille déjà sur son plan d’action 2024/2029 et allait consulter les organisations professionnelles agricoles ainsi que les associations de protection de l’environnement.

Le saviez-vous ?  Olivier Thibault, l'ancien directeur général de l'ONCFS bientôt nommé à la tête de l'OFB?

16 réflexions sur « Bérangère Couillard : « Ce n’est pas le loup que nous devons réguler, mais bien les attaques sur les troupeaux. » »

  1. En effet, c’est beau la politique. Comment dire les choses sans tomber dans le délit d’opinion comme on le constate avec les médias de grand chemin ? Alors pour résumer : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

  2. C’est vraiment bizarre. Les commentaires des chasseurs, même dans la bonne langue de Molière et sans aucune invective, ont disparu. Il ne faut pas froisser Madame la secrétaire d’Etat et tous les écologistes ? Alors on se tait !

  3. C’est beau la politique…
    Comment dire les choses sans froisser la susceptibilité des uns et des autres…
    Bon, in fine le problème c’est bien le loup non ? Pendant ce temps les meutes augmentent et les dégâts aussi.
    Jusqu’où accepterons nous l’augmentation du budget suivi loup ?

  4. jean sebas tien lopez : le berger est selon vos dires largement indemnisé mais alors si ces indemnisations sont si bonnes pourquoi pleurerait il ? par ailleurs l homme est seul sur terre sauf si bien entendu vous mettez les animaux sur le mème plan que l humain…. cela s est déja vu au siècle dernier avec des régimes politiques très protecteur pour les animaux…. et malheureusement bien moins pour les humains…..

  5. Réguler les attaques de loups ? Comme disait Pépé, il vaut mieux entendre ça qu’être sourd. Et ce sont ces gens-là qui dirigent le pays !
    Je suggère que Couillard distribue à tous les éleveurs des panneaux « Interdit aux loups » et qu’elle crée des « BAL » (Brigades Anti-Loups) pour surveiller les troupeaux et effaroucher les prédateurs. Pourraient se joindre à ces brigades d’élite tous les écolos qui taperaient sur des casseroles.

  6. La solution au problème est simple : les humains doivent se mettre à la consommation de croquettes. La consommation de légumes pose aussi une question d’éthique car selon certains écolos les salades ont une sensibilité mais ne peuvent pas crier. Par contre, il faut comprendre que les animaux sauvages, eux, peuvent manger de la viande. Les élevages doivent servir uniquement à nourrir les loups.

  7. Pourquoi ne pas réutiliser les grillages enlèves en Sologne pour les mettre dans les zones de pâturage.. D une pierre 2 coups 🤔🤔.

    1. L’homme n’est pas seul sur cette terre, l’Europe, le berger est indemnisé en fonction du sexe et de l’âge de la brebis décédée. Ces indemnisations varient entre 80 et 520 euros par tête. Ces sommes sont supérieures à la valeur marchande même des ovins.
      Donc, arrêter de pleurer.
      En connaissance de cause se sont les gros troupeaux sous surveiller avec peu de patous avec des centaines de brebis.

  8. C’est une solution politico écolo mais certainement pas une solution écologique : la meilleure protection sera l’élevage en milieu fermé et il faut réfléchir à l’impact que causera la fin du pastoralisme sur les paysages , l’enrezinement des estives et ensuite les incendies . Oublions la diversité de nos fromages , la perte de biodiversité et le bilan carbone des élevages industriels
    Évidemment il est politiquement préférable de pointer du doigt nos éleveurs plutôt que de mettre en cause le dictat européen et les erreurs du passé

  9. Et si on leur demandait de devenir végétariens? Sans une régulation plus précise, une place aux loups sur certaines surfaces,… avec des chiffres honnêtes de la part de l’OFB,… je rêve!

  10. Réguler les attaques de loup. AHAHAH.
    Des conneries j’en ai déjà entendu dans ma vie mais comme celle là jamais.
    L’instruction ne rend pas forcément intelligent.

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